– Ça
s’est sûrement passé quand ce pauvre abbé Demichel a fait son
malaise, que tout le monde s’est précipité autour de lui.
Sûrement.
– Jamais
il aurait fallu laisser la caisse sans surveillance.
– En
même temps, dans la panique, on peut comprendre…
– J’ai
vraiment cru qu’il était mort, moi, ce pauvre curé.
– Moi
aussi ! Le voir étendu comme ça, inanimé, en plein soleil.
– N’empêche
que s’emparer de la recette d’une kermesse qui devait revenir,
dans sa totalité, aux pauvres de la paroisse, faut vraiment n’avoir
aucune moralité.
– Ah,
ça ! Mais aujourd’hui, on peut s’attendre à tout.
– Qui
a bien pu faire une chose pareille ? Qui ?
– Je
le sais, moi !
– Toi,
Alice ?
– Oui.
J’étais un peu à l’écart, là-bas, au pied du grand chêne.
J’ai tout vu.
– C’est
qui ? Léopold, hein, c’est lui ? Il a déjà si souvent
été pris la main dans le sac.
– Non.
– Le
type de la ferme des Aussanges, alors ! Il vient d’arriver.
Personne le connaît ici. Et puis il a l’air tellement bizarre.
– Non
plus, non.
– Ben
c’est qui alors, dis ! Nous fais pas languir.
– L’une
de nous cinq. Les bénévoles.
– L’une
de… Non, mais c’est pas possible.
Mathilde
baisse la tête.
– C’est
toi ? Non, mais c’est pas vrai que c’est toi !
Tous
les regards convergent vers elle.
– Je
rendrai tout.
Rose
hausse furieusement les épaules.
– Encore
heureux… Manquerait plus que ça. Viens là !
Elle
obéit.
– Penche-toi !
En
travers de ses genoux.
– Trousse-toi !
Elle
hésite. Quelques fractions de seconde. Mais elle le fait.
– Plus
haut !
Plus
haut. Allez, plus haut !
Ses
fesses d’albâtre pointent résolument vers nous.
– J’ai
honte !
D’une
toute petite voix.
– Ah,
ça, tu peux ! Il y a de quoi !
Alice
me passe un bras par-dessus l’épaule, se serre contre moi.
– Ça
te plaît ?
– Chut !
Tais-toi ! Regarde !
Rose
brandit le battoir à tapis. Mathilde tourne la tête vers elle.
– Tu
vas me…
– Flanquer
une bonne fessée, oui ! C’est mérité, avoue, non ?
– Oui.
Si !
– J’aime
te l’entendre dire.
Et
elle l’abat résolument. À pleines fesses.
Mathilde
sursaute, pousse un cri.
Rose
poursuit sur sa lancée. À grands coups espacés, réguliers. Que
Mathilde accompagne, chaque fois, d’une sorte de ahanement
essoufflé et d’une poussée en rythme du derrière. Haut. Très
haut. De plus en plus haut. Ce qui ne laisse rien ignorer des
ciselures rosées de ses replis intimes. Je pose une main sur le
genou d’Alice. Qui se serre contre moi.
Rose
s’interrompt.
– On
s’en tient là ?
On
proteste. Toutes les trois. Avec véhémence.
– Oh,
non ! Non. Continue !
Et
elle reprend de plus belle.
Et les sous, elle va les rendre au moins ?
RépondreSupprimerElle a plutôt intérêt. Sinon, rebelote!
RépondreSupprimerPeut-être les deux autres vont payer pour que Mathilde ne rembourse que beaucoup plus tard xD
RépondreSupprimerCe qui leur donnera l'occasion d'administrer de nouvelles fessées bien méritée à cette "pauvre" Mathilde.
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