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Beaucoup de bruit pour rien…
vendredi 27 février 2015
mercredi 25 février 2015
Fessées croisées (16)
15 heures
Il
s’est déshabillé… Pas moi…
– Tu
viens pas te baigner ? Elle doit être bonne… Avec la chaleur
qu’il fait…
– Non…
Merci… Non… J’ai pas envie aujourd’hui…
Il
n’a rien dit… Il s’est lentement dirigé, seul, vers le bord de
l’eau… Est resté là, un long moment, à contempler la mer, les
mains sur les hanches… J’ai détourné, un court instant, mes
yeux de ses fesses… Y suis revenue… Y suis restée… Il s’est
élancé… Éloigné… Un voilier s’est lentement installé dans
mon champ de vision… Derrière, Christine a clamé haut et fort son
plaisir… J’ai eu envie… J’ai laissé ma main s’aventurer
sur moi… J’ai hésité… Je n’ai pas osé…
– T’as
tort… Qu’est-ce que ça fait du bien…
Il
s’est ébroué… Allongé… Tourné vers moi… Penché sur moi…
Tout près…
– Qu’est-ce
tu fais ?
– Rien…
Je te regarde… J’essaie de te retenir… Pour t’avoir encore
quand tu seras partie… Je peux ?
– Quoi
donc ?
– T’apprendre
avec les doigts…
Il
n’a pas attendu la réponse… Il m’a redessinée… Du bout du
pouce… Le front… Les paupières… Les joues… Le menton… Le
cou… Il est remonté… Le pourtour des lèvres… Les lèvres…
Entre lesquelles il s’est délicatement insinué… Entre
lesquelles il s’est enfoncé…
– Enzo…
L’autre
main il l’a glissée sous mon tee-shirt… M’en a doucement lissé
le ventre… Au-dessous du nombril… Au-dessus…
– Enzo…
Enzo…
S’est
aventuré plus haut encore… Emparé d’un sein dont il a fait
dresser la pointe…
– Enzo…
Enzo… Enzo…
Et
tout s’est emballé… Il m’a prise contre lui… Serrée contre
lui… Il a été dans ma culotte… Sur mes fesses nues… Il est
passé entre elles… De l’autre côté…
– J’ai
envie de toi… Tellement…
On a
basculé… Chaviré…
– Moi
aussi, Enzo… Moi aussi…
Il
m’a dépouillée… Dénudée…
Et
il a été en moi… J’ai noué mes jambes autour de lui… J’ai
agrippé ses fesses… Je m’y suis arrimée… Ça a déferlé…
Moi… Lui… Encore moi…
– C’était
bien la peine de faire tant d’histoires… Pour en arriver là…
C’était couru de toute façon… Dès le début… Et tu pouvais
dire de moi… On t’entendait brailler jusqu’à Marseille, je
suis sûre… Bon, mais l’essentiel… T’as pris ton pied…
– Qu’est-ce
que j’ai fait ? Non, mais qu’est-ce que j’ai fait ?
– T’as
baisé… Voilà ce que t’as fait…
– J’ai
trompé Gilles…
– T’es
pas la première qui trompe son mari…
– J’m’en
fous des autres… Elles font ce qu’elles veulent… Mais moi !
Moi, j’ai trompé mon mari…
22 heures
Il y
en avait encore des nouvelles des vidéos sur son ordi à Gilles…
Une bonne dizaine… Celle sur laquelle la fille répète tout du
long de la fessée… « J’ai mérité… J’ai mérité…
J’ai mérité… » de plus en plus fort, de plus en plus
vite, au fur et à mesure que le rythme s’accélère, je l’ai
regardée cinq ou six fois… J’étais encore devant quand… le
pas de Gilles dans l’escalier… Dans le couloir… Je n’ai pas
bougé… Je n’ai même pas descendu la page… La porte…
– Qu’est-ce
tu fais à mon ordi ?
– Rien…
Rien… Je…
– Tu
as le tien, non, que je sache…
– Oui…
Oui, mais…
Il a
jeté un rapide coup d’œil sur l’écran par-dessus mon épaule…
– Ah,
ben bravo ! Bravo !
– C’est
pas ce que tu crois, Gilles… Pas du tout…
– Ce
que je crois, c’est que tu te sers de mon ordi derrière mon dos…
Que tu t’y délectes de vidéos de fessées… Et que ça en
mériterait bien une…
– Gilles…
– Non ?
Tu crois pas ?
– Si !
Oui…
– Ah,
tu vois…
Il
m’a fait lever… A tourné la chaise dans l’autre sens… S’est
installé… Ma culotte de pyjama il l’a descendue jusqu’en bas…
Jusqu’aux chevilles… Et puis il m’a couchée en travers de ses
genoux et il a tapé… Il m’a punie… Pour Enzo… À cause
d’Enzo… Sans savoir que c’était pour ça…
mardi 24 février 2015
Grand nettoyage de printemps…
J’ai reçu ça de Blogger :
« Cher utilisateur de Blogger,
Nous vous informons que nous allons bientôt apporter une modification au
règlement relatif au contenu de Blogger. Celle-ci est susceptible d'avoir
une incidence sur votre compte.
D'ici quelques semaines, nous n'autoriserons plus les blogs où sont
publiées des images ou des vidéos montrant de la nudité ou à caractère
sexuel explicite. Lorsqu'elle est représentée dans un contexte artistique,
éducatif, documentaire ou scientifique, ou lorsque l'importance des enjeux
pour le public nous conduit à ne pas prendre de mesures relatives au
contenu, la nudité restera autorisée.
Le nouveau règlement entrera en vigueur le 23 mars 2015. Après cette date,
nous limiterons l'accès aux blogs qui, selon nous, ne respectent pas le
nouveau règlement. Nous ne supprimerons pas de contenu, mais seuls les
auteurs des blogs concernés et les personnes avec lesquelles ils ont
expressément partagé leurs blogs pourront voir le contenu que nous aurons
rendu privé.
D'après les informations en notre possession, votre compte est susceptible
d'être concerné par cette nouvelle règle. Veuillez ne pas créer de contenu
qui serait contraire à celle-ci. Nous vous demandons également d'apporter
les modifications nécessaires à votre blog existant pour le mettre en
conformité avec celle-ci le plus rapidement possible et éviter ainsi toute
interruption de service. Vous avez aussi la possibilité de créer une
archive de votre contenu à l'aide de Google Takeout (…)
Cordialement,
L'équipe Blogger »
On notera :
– Que je n’ai jamais mis la moindre video en ligne, de quelque nature qu’elle soit…
– Que les seules « images » que j’aie jamais publiées sont des dessins de Waldo et de JPC… J’en conclus donc qu’aux yeux de Blogger, grand critique d’art devant l’Éternel, ces dessins ne présentent aucun intérêt artistique… Les lecteurs (et les dessinateurs) apprécieront…
Quel avenir pour ce blog ? J’avoue n’en savoir encore rien… Il me faut le temps de digérer cette « nouvelle »… Mais l’aventure continuera… D’une façon ou d’une autre… Ici ou ailleurs…
Merci aux nombreux lecteurs qui m’ont suivi jusqu’ici…
Et à bientôt…
mercredi 18 février 2015
Fessées croisées (15)
24 juillet
– Tu
sais pas quoi ? Eh ben ça devait être toi… Et finalement
c’est moi…
– C’est
toi qui quoi ?
– Qui
y a eu droit la première derrière… À force de me prendre en
levrette fallait bien que ça finisse par le démanger Charles
d’aller voir ce que ça donnait de l’autre côté… Sans compter
qu’avec le contexte… Ben voilà… C’est fait…
– Et
alors ? Ça donne quoi ?
– Génial !
Tu peux pas savoir… Trop génial ! Il me tarde qu’une chose,
c’est de recommencer… Et de tenter l’expérience avec Jaufret…
– Avec
Jaufret !
– Oh,
ben oui… Oui… Il a une queue pile poil calibrée pour ça
Jaufret… Pas trop épaisse… Juste ce qu’il faut… Le sacré
top ça doit être par là avec lui… J’te choque ?
– Non…
Tu me choques pas, non… Je t’admire… T’as une façon
tellement naturelle de vivre tout ça…
– Bon,
mais et toi cette nuit ? T’as pris un sacré pied apparemment…
Si j’en juge par tes feulements jusqu’à deux heures du matin…
– Oui…
Si ! Et puis ce qu’il y a eu… Oh, à toi je peux bien le
dire… C’est dans les bras d’Enzo que j’ai joui à la fin…
En pensant à lui…
– Ah,
ben bravo…
– J’ai
résisté une fois… Deux fois… Mais la dernière…
– Et
tu culpabilises… Te connaissant…
– Un
peu quand même… Mais pas vraiment… Moins que j’aurais cru…
Parce que, de son côté…
– Il
avait Mélanie en tête…
– Voilà,
oui… Il s’est pas rendu compte, mais il y a deux ou trois trucs
qui me font penser que oui… Oui… Sûrement…
– Ben,
tu parles ! Après la petite séance d’hier soir à table…
C’était couru…
– Ce
qui m’inquiète… Il m’obsède cet Enzo… Il m’obsède
vraiment…
– Couche
avec… C’est le seul moyen de te le sortir de la tête…
– À
moins que…
– À
moins que, oui… Comme tu dis… À moins que ça fasse l’effet
inverse… Ça, on peut pas savoir… C’est un risque à courir…
– Ce
serait autre chose, ça, de coucher… De coucher vraiment… Je peux
pas faire ça à Gilles… Là, par contre, comment je
culpabiliserais !
– Il
y a vraiment pas de quoi ! Parce qu’attends ! Faut pas se
faire d’illusions… Ça va pas durer nos parties de jambes en
l’air avec nos chers maris… Dès qu’on sera rentrés… Que
Mélanie aura disparu de la circulation… on va à nouveau faire
tintin toutes les deux… Alors là je te parie ce que tu veux… Et
moi, j’ai pas du tout envie, à mon âge, de me retrouver au régime
sec… J’ai déjà donné, merci… Alors Jaufret, oui, Jaufret…
Je le garde… Parce qu’un amant comme ça… À tous points de
vue… Je suis pas près d’en dégoter un autre… Et, en TGV,
Toulon est à trois heures de Lyon… Quant à culpabiliser… Oui,
ben alors là pas question… Il n’aura qu’à s’en prendre qu’à
lui-même Charles… C’est pas faute d’avoir tiré tant et plus
la sonnette d’alarme…
10 heures 30
– Hou
la la ! Tu verrais l’état de mes fesses…
– Ça,
j’me doute… Parce qu’il y est pas allé de main morte Jacques
hier soir…
– Tu
veux que je te montre ?
Elle
n’a pas attendu la réponse… Elle a baissé pantalon et culotte…
Jusqu’aux genoux… S’est retournée…
– Effectivement…
Comment il t’a arrangée !
– Oui,
hein…
– Ça
te fait mal ?
– Ah,
ben ça ! J’en ai pas dormi de la nuit… Dès que je
bougeais… Dès que quelque chose frottait dessus… Et puis alors
je te dis pas pour m’asseoir…
– Et
Ludovic ? Qu’est-ce tu vas faire ? Tu l’as vu ? Tu
lui en as parlé ?
– Oui…
Oui, mais… Non, parce que j’ai réalisé un truc, là… Tu sais
ce que c’est la différence avec avant ? C’est que Gabriel
il y avait que nous… Nous deux… Personne voyait… Personne
savait… Sauf l’écrivain, là, pour le faire le bouquin… Mais
ça compte pas, ça… Du coup, quand il m’en mettait une Gabriel,
je filais droit après… J’avais pas envie qu’il recommence…
J’avais horreur de ça la fessée… J’ai toujours horreur
d’ailleurs… Sauf qu’ici, avec Jacques, vous êtes là… Vous
assistez… Ou si vous assistez pas vous entendez… Et… c’est
pas que j’aime ça que vous soyez là… Non… Au contraire…
J’ai tellement honte… Mais j’ai quand même envie que vous
voyiez… Que vous me voyiez avoir honte… Je sais pas pourquoi…
C’est dur à expliquer… C’est tout confus dans ma tête… Mais
je donnerais tout pour ça… Pour avoir honte devant vous… Alors
du coup même que ça fasse un mal de chien les fessées… Que j’aie
ça en horreur… Tu comprends ?
– Je
crois, oui… Au moins un peu…
– Je
suis cinglée, hein ?
– Bien
sûr que non…
Elle
a remonté sa culotte… L’a ajustée à la taille… A remis le
pantalon en place…
– Si !
Sûrement quand même un peu… Mais bon… En tout cas qu’est-ce
que ça me fait du bien de parler avec toi…
jeudi 12 février 2015
Fessées croisées (14)
15 heures
Christine
et Jaufret ont tout de suite pris le chemin du petit bosquet
derrière… En se tenant par la main…
Enzo
les a suivis du regard jusqu’à ce qu’ils aient disparu…
– Bon,
ben voilà… On s’installe, nous, en attendant ?
Et
il s’est déshabillé… Moi aussi… Mais j’ai gardé culotte et
soutien-gorge… Il n’a rien dit… On s’est allongés côte à
côte sur le sable… Qu’il a fait couler entre ses doigts…
– Et
si tu me parlais de toi ?
– Hou
la la !
– Ça
te fait si peur que ça ?
– C’est
pas que ça me fait peur, c’est qu’on peut pas se dévoiler
intimement comme ça, sur commande… Quant au reste… mes lectures…
mes musiques… les plats auxquels vont mes préférences… tout ça…
est-ce que ça a vraiment une importance ? De toute façon…
– De
toute façon ?
– Dans
trois semaines je serai partie… Et t’en auras strictement plus
rien à fiche de moi…
– Oui,
oh ben alors là… Je peux t’assurer que non…
– Bien
sûr que si !
Il a
mis un doigt sur ses lèvres… Souri…
– Tu
entends ? Tu les entends ?
Christine
rugissait de plaisir… Elle rugissait littéralement…
– Hein ?
Tu entends ? On est dans le sens du vent, faut dire… Hou la
la ! Ça donne, dis donc !
Je
me suis levée…
– Je
vais me baigner…
Il
m’a suivie…
On a
nagé… Longtemps… Et puis on est revenus s’allonger côte à
côte sur le sable…
– Tu
devrais les enlever, tu sais…
– Quoi
donc ?
– Tes
sous-vets… Ils sécheraient plus vite… Remarque, moi, ce que j’en
dis… Parce que ça me déplaît pas comme ça, hein, au contraire…
C’est trempé… Ça te colle… Ça te dessine de tout près… Et
de partout… T’es encore plus toute nue que si tu l’étais
vraiment finalement… Et c’est mille fois plus excitant…
Il
m’a posé la main sur le ventre… À hauteur du nombril… Je n’ai
rien dit… J’ai voulu pourtant… De toutes mes forces… Mais je
n’ai rien dit… Je n’ai pas protesté… Il m’a doucement
caressée… Du bout du pouce… Et puis il y a eu, très vite, sa
queue contre ma cuisse… Dressée, implorante… Heureusement,
derrière nous, la voix de Christine… Et celle de Jaufret…
Heureusement… Et malheureusement…
19 heures 30
Jacques
lui a fait signe… Elle s’est levée sans un mot… Approchée…
– Toujours
pas ?
– Non…
– Tu
sais ce qu’on avait dit…
– Oui…
– Très
bien… Alors tu te déculottes…
Ce
qu’elle a fait… Aussitôt… Sous la robe… Elle l’a
descendue… Jusqu’en bas… En est sortie, un pied après l’autre…
A attendu…
Il a
pris tout son temps… Tiré sa chaise… Il y a posé son pied… Et
il l’a courbée sur son genou… Il a relevé la robe qu’il a
maintenue, d’une main, au-dessus des reins et, de l’autre, il a
tapé… À grandes claques régulières, méthodiques qui ont
d’abord rosi son derrière, puis qui s’y sont imprimées en
rouge… Un rouge de plus en plus profond… Il a accéléré le
rythme… Augmenté l’intensité des coups… Elle a gémi… Battu
des jambes… Crié…
– Là…
Tu peux retourner t’asseoir…
Ce
qui lui a arraché une grimace… La culotte est restée sous la
chaise…
21 heures
Gilles
derrière moi dans l’escalier… Gilles avec moi dans la chambre…
Gilles qui m’a poussée sur le lit… Qui n’a même pas pris le
temps de me déshabiller… Qui a écarté, impatient, le bord de ma
culotte… Et qui m’a pénétrée… J’ai refermé mes bras sur
lui… Enzo a voulu s’immiscer entre nous…Je l’ai chassé… On
a joui… Très vite… Tellement vite… L’un et l’autre… L’un
comme l’autre…
vendredi 6 février 2015
Fessées croisées (13)
23 juillet
– T’as
fait semblant ?
– Cette
nuit ? Avec Charles ? Ah, non, non… Pas du tout, non…
C’est même moi qu’ai réclamé…
– Je
comprends pas tout, là…
– C’est
pourtant simple… Moi, quand la mécanique se remet en marche, il y
a plus moyen de l’arrêter… Insatiable je deviens… Je pense
plus qu’à ça… J’ai plus envie que de ça…
– Je
pourrais pas, moi… M’éclater, comme ça, l’après-midi dans
les bras d’un mec et le soir, comme si de rien n’était, dans
ceux de mon mari…
– Oui,
ben ça, tu changeras d’envie… Quand ce sera ton tour…
– Alors
là… Il y a pas de risque…
– Tu
parles ! Vous en crevez d’envie, Enzo et toi… Tout autant
l’un que l’autre… C’est pas vrai peut-être ?
– Il
y aura rien…
– T’es
bien sûre de toi…
– Non,
il y aura rien… Il y aura rien parce que j’irai plus à Toulon…
– Hein ?
Tu vas pas me faire ça ? Parce que si tu m’accompagnes pas,
c’est grillé, moi… J’ai plus d’alibi… Filer là-bas toute
seule… Tous les jours… Comment tu veux que je justifie ça ?
– Oui,
mais…
– Mais
laisse-toi aller, putain ! Suis tes désirs ! Suis tes
envies ! Et arrête, une bonne fois pour toutes, de t’encombrer
de tout un tas de préjugés et de scrupules… T’as tout à y
gagner… Tout…
10 heures
– Je
te dérange ?
– Non,
Mélanie, non… Entre ! Assieds-toi, si tu veux… Sur le lit,
là… Ça va ?
– Oh,
oui… T’as entendu ça Jacques hier soir ?
– C’était
rapport à Ludovic, hein ?
– Ben
oui… Je leur ai dit finalement… Je leur en ai parlé… Il était
furieux… Et Geneviève encore plus… Elle voulait appeler Bruno…
Sur-le-champ… Et tout lui raconter…
– Aïe !
C’était pas prévu, ça… Et alors ?
– Et
alors j’ai éclaté en sanglots… Moi, je venais leur demander de
m’aider à m’en sortir… Parce qu’il y avait qu’eux qui
pouvaient… Je leur faisais confiance… Et au lieu de ça ils
m’enfonçaient… Tous les deux… Ils se sont concertés à voix
basse du coup… Un bon moment… Et puis c’est Jacques qui a
parlé… Non… Non, ils diraient rien à Bruno… Pas pour le
moment en tout cas… Par contre, j’allais rompre immédiatement
avec ce Ludovic… Sinon… Sinon il emploierait les grands moyens…
Et je savais ce que ça signifiait… Ça, pour savoir, je sais… Et
j’ai passé toute l’après-midi d’hier à essayer de me décider
à lui parler à Ludovic… J’ai pas pu… Quand je vois ses yeux…
Quand je sens sa peau contre la mienne… C’est au-dessus de mes
forces… Je réessaierai quand même tout à l’heure, mais bon…
Non… Demain par contre… Quand Jacques sera passé par là… La
seule question, ce sera de savoir combien de temps je tiendrai après…
Si ça fera comme les autres fois, pour les autres trucs, ou bien si,
ce coup-ci, ça servira vraiment à quelque chose… Faudrait…
Parce que sinon…
11 heures
Elle,
au moins, on s’occupe d’elle… On la prend en considération…
Tandis que moi… C’est toute seule qu’il faut que je me batte…
Contre moi-même… Contre Enzo… Et contre Christine… Que ça
arrangerait bien que je saute le pas… Parce qu’elle serait pas
toute seule… Que ça la dédouanerait, au moins une partie, d’une
culpabilité qu’elle ne consentirait pour rien au monde à
s’avouer…
Je
suis allée à l’ordi… Il y en avait de nouvelles… Une bonne
vingtaine… Au milieu desquelles j’ai retrouvé la fille qui me
ressemble… Dont le derrière ressemble au mien… J’ai vérifié,
par la fenêtre, que Gilles était bien en bas, en pleine
conversation avec son frère… Qu’il ne risquait pas de me
surprendre… Et j’ai encore été elle… Sous les claques
vigoureuses de cet inconnu qui m’a accablée de reproches… Qui
m’a obligée à demander pardon… Qui est finalement devenu
Jacques… Un Jacques hors de lui… « Toutes… Elles vont
toutes me les faire cocus… Tous les trois… » Et puis
Gilles… Gilles qui l’a remplacé… Le masque dur… Les
mâchoires serrées… Qui a tapé… Sans un mot… Gilles sous les
coups de qui j’ai joui… Intensément… Tout est retombé…
Et
si ? Et si je me le faisais vraiment ? On sentait quoi ?
Ça faisait quoi ? Ma ceinture était sur le lit… Je l’ai
attrapée… Fait claquer en l’air… Trois fois… Quatre fois…
Je l’ai doublée… Je me suis déculottée… Agenouillée… Et
puis… Je me suis ravisée… On risquait d’entendre… Sans
compter que… les marques… S’il les voyait Gilles les marques…
Gilles ? Ou Enzo tout-à-l’heure sur la plage ?
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