Eugénie
a levé les yeux au ciel.
– Qu’est-ce
que t’es encore allée inventer…
– J’invente
rien du tout.
– Mais
j’en ai rien à battre de ton Coxan. Strictement rien.
– Oui,
ben ça, t’as plutôt intérêt… Parce que sinon…
– Sinon
quoi ?
– Tu
le sais très bien.
Elle
a haussé les épaules et claqué la porte.
La
chambre s’est éclairée. J’ai attendu une bonne vingtaine de
minutes sur le parking et puis je suis montée. Je suis entrée en
trombe, me suis précipitée vers le lit. J’ai arraché draps et
couvertures. Elle était nue.
– Ah,
t’en as rien à battre de Coxan ! Ah, t’en as rien à
battre, espèce de petite saloperie.
J’ai
brandi le martinet.
– Non,
attends ! Je vais t’expliquer…
– M’expliquer ?
Fous-toi bien de moi. En plus !
J’ai
cinglé. À pleines cuisses.
– Aïe !
Mais t’es folle !
Elle
s’est tournée sur le ventre.
– Je
suis folle, oui ! Complètement folle.
Et
j’ai tapé. De bonnes cinglées bien mordantes, bien
boursouflantes. À intervalles suffisamment longs pour qu’elle ait
le temps de les appréhender. Et irréguliers, pour qu’elle ne
sache jamais à quel moment au juste ça allait tomber.
– Regarde,
Coxan, regarde comme elle se crispe joliment des fesses en les
attendant. Qu’est-ce que je fais ? J’envoie ? J’envoie
pas ? Allez, j’envoie… Oh, et puis non ! Il y a rien
qui presse.
J’ai
fait durer comme ça, un bon moment. Et puis…
– Bon,
allez ! Assez joué.
Une
dernière bordée de coups. Une dizaine. À toute volée.
– Et
maintenant, tu dégages…
Elle
s’est rhabillée, en toute hâte, et elle a filé.
Je
me suis assise au bord du lit. Coxan m’a souri.
– Comment
ils brillent tes yeux !
– Peut-être,
oui.
– Et
t’as les pommettes en feu.
– C’est
que…
– Je
sais, oui. Du coup, j’ose à peine imaginer l’état des lieux…
ailleurs.
– Ailleurs ?
Oh, ben, ailleurs…
On a
éclaté de rire. Et je me suis retrouvée dans ses bras. Et il y a
eu ses mains sur moi. Ses doigts en moi. Et puis lui…
On
est restés enlacés.
– On
en a fait des choses, finalement, tous les deux, en si peu de temps.
– Et
on en fera d’autres.
– Oh,
ben oui, oui… On va quand même pas s’arrêter en si bon chemin.
– D’autant
qu’elles comptent sur nous, les filles.
– Et
puis on en trouvera d’autres.
– Mais,
dans un premier temps, on va d’abord se consacrer à nous. Qu’à
nous. Non ? Ça te dit pas ?
Oh,
que si, ça me disait ! Si !
Et
je lui ai doucement caressé les fesses.
FIN
La réalisation d’un rêve, en ce cas sert aussi à ouvrir de nouveaux chemins... Un final heureux pour cette longue et profitable histoire xD
RépondreSupprimerUne histoire qui finit… Une autre qui va très vite lui succéder.
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