À
peine Camille avait-elle commencé à déboutonner son pantalon qu’on
a gratté à la porte.
– Entrez !
C’était
Perrine, hilare, en compagnie d’Aglaé.
– On
peut pas assister ?
– Oh,
si vous voulez… Mais fermez le magasin alors !
Ce
qu’elles se sont empressées d’aller faire.
– Là…
Ça y est !
Camille
est sortie de son pantalon, une jambe après l’autre. A cherché,
du regard, un endroit où le poser. Fini par l’abandonner par
terre, à ses pieds.
Je
suis intervenue.
– Ah,
ben voilà une jeune fille soigneuse au moins… Un vrai plaisir de
voir ça !
Elle
l’a précipitamment ramassé, serré contre elle, indécise.
Perrine
a avancé la main.
– Donne !
Elle
a donné.
– La
culotte !
Elle
l’a retirée, la lui a tendue.
– Le
reste aussi !
Elle
a marqué un temps d’hésitation.
– Le
reste aussi, j’te dis ! Ce sera mieux. Pour tout le monde.
Madame
Gonsalier était aussi de cet avis.
– Ce
sera mieux en effet…
Aglaé
a battu des mains.
– Oh,
oui ! Oui ! Tout ! Allez, à poil !
Le
chemisier. Le soutien-gorge. Tout. Elle nous a fait face. Et elle a
attendu, immobile, en silence.
Madame
Gonsalier s’est tournée vers Coxan.
– C’est
vous qui avez eu à vous plaindre d’elle. Alors c’est vous qui
donnerez le signal du début des opérations.
Il
n’était pas pressé. Il a pris tout son temps pour examiner, d’un
œil de connaisseur, l’anatomie de Camille. Qu’il a manifestement
appréciée.
Quelque
désir qu’il en ait eu, il n’a pourtant pas pu faire durer
éternellement.
– Allez !
Madame
Gonsalier a ordonné à Camille de se pencher en travers du bureau.
Elle a aussitôt lancé une première claque, à toute volée, qui
lui a arraché un petit gémissement. Une autre. Une troisième. Une
quantité d’autres. En rafale. Qui tombaient à pleines fesses. Qui
s’y sont imprégnées. D’abord en longues traînées rosâtres,
puis, peu à peu, en rouge ardent, sur toute la surface. Camille
ponctuait chaque claque d’un petit grognement rauque et d’un
léger soubresaut du derrière. Madame Gonsalier a accentué la
cadence. Les coups se sont faits plus appuyés encore. Camille a
crié, s’est plus franchement soulevée, laissant de temps à autre
entrapercevoir furtivement ses replis intimes.
– Là !
Et que ça te serve de leçon !
Elle
s’est redressée, énergiquement frotté les fesses.
Sous
les yeux ravis d’Aglaé.
– Je
peux te dire que ça va te brûler un moment, ma petite !
Madame
Gonsalier a froncé les sourcils.
– Qu’est-ce
tu fabriques ? Rhabille-toi !
Elle
a aussitôt obtempéré.
– Bon…
Et maintenant tu retournes t’occuper de ce monsieur… Et tâche
qu’il soit satisfait de la façon dont tu vas te comporter avec
lui… Si tu veux pas qu’on en rajoute une couche…
Payée pour être fessée...
RépondreSupprimerC'est un peu ça, oui. Et c'est une solution.
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