J’avais un bon métier, je gagnais bien ma vie… Qu’est-ce que j’avais besoin d’aller m’expatrier à 600 kms de là pour reprendre un magasin de souvenirs qui partait à vau-l’eau ? Je cherchais vraiment les cordes pour me faire battre ! Même si elle ne s’exprimait pas toujours ouvertement la réprobation était générale.
Il n’y avait qu’Emilie, la fille de mes plus proches voisins, pour, du haut de ses vingt ans, me soutenir énergiquement… - Laisse-les dire !… Ils sont jaloux… Ils ont peur de tout n’importe comment… C’est des vieux… Et même ceux qui le sont pas ils le sont dans leur tête… Son soutien n’était pas complètement désintéressé. Elle escomptait bien que je l’embaucherais pour la durée des vacances universitaires… - T’auras besoin de quelqu’un là-bas… Avec tous les touristes qu’il va y avoir !… Alors autant que ce soit moi…
Ce fut elle. Elle était dégourdie, pleine de bonne volonté et ne rechignait pas à la tâche. En dehors des heures de travail elle était de compagnie très agréable et mettait la main à la pâte sans qu’il soit nécessaire de le lui demander. Aussi le jour où elle a sollicité l’autorisation de recevoir son petit ami… - C’est juste pour une nuit… Il descend rejoindre sa famille en Italie… Ca lui fera une étape… Et ça nous donnera l’occasion de nous voir un peu tous les deux… je la lui ai bien volontiers accordée.
Ce n’était pas forcément une bonne idée parce qu’il y avait, à l’évidence, de l’eau dans le gaz. A peine était-il arrivé qu’ils se sont enfermés dans la chambre d’Emilie pour une conversation animée dont ils ont généreusement fait profiter tout le quartier. J’y ai mis fin en les appelant pour passer à table… - Ca va être trop cuit… Pendant le repas ils ont essayé de faire bonne figure, lui surtout que je voyais pour la première fois, mais le cœur n’y était manifestement pas. Elle, elle mastiquait rageusement sans desserrer les dents. Elle a expédié son dessert, puis la vaisselle… - Tu nous excuses, mais on a à parler tous les deux… C’est important…
A parler ? A hurler plutôt, oui !… Elle en tout cas. A pleins poumons. Elle l’accablait de reproches auxquels elle l’empêchait de répondre, si il s’y essayait, en le traitant de tous les noms. C’était entrecoupé de brusques crises de sanglots auxquelles il essayait tendrement de mettre fin… - Me touche pas, espèce de salopard !… Garde tes caresses pour ta pétasse… Et ça repartait de plus belle…
A dix heures j’ai donné quelque coups dans le mur… - Ca suffit maintenant, Emilie !… Il y a des voisins… Ils ont droit à leur tranquillité… Ca s’est apaisé. Ca a chuchoté. Je me suis endormi…
C’est un hurlement qui m’a brusquement tiré du sommeil sur le coup de deux heures du matin… - En plus !… Mais t’es qu’une ordure !… T’es vraiment qu’une sale ordure !… Tu vas me le payer… Je te jure que tu vas me le payer… - C’est bon maintenant !… Tu me lâches… Tu me laisses dormir… J’ai de la route à faire, moi, demain !… Et alors !… Qu’est-ce que j’en ai à foutre !… Et elle l’a bourré de coups de poing. Il s’est levé. Il est venu frapper à ma porte… - S’il vous plaît, vous pouvez pas faire quelque chose ?… J’y arrive pas… - Il y a un canapé dans le séjour…
Un canapé sur lequel elle a voulu venir le rejoindre, d’autorité, quelques instants plus tard alors que je venais de me recoucher… - Parce que tu vas pas s’en tirer comme ça… Ah, mais non !… Ah, mais non !… Ce serait trop facile… Espèce de lâche !… Tu fuis encore… T’arrêtes pas de fuir… C’est tout ce que tu sais faire… Fuir… Je m’apprêtais à intervenir quand on a sonné… C’était le voisin du dessus… - C’est pas bientôt fini cette comédie ?… Je vous préviens : si ça continue j’appelle les gendarmes… Ca l’a complètement dégrisée. D’un coup… - On va dormir… Oui, oui, on va dormir… Juré… Ils ont regagné la chambre. Le silence enfin. Un silence au cœur duquel, au petit matin, elle a gémi doucement son plaisir.
Quand je me suis levé il était parti. Elle, elle déjeunait debout dans la cuisine. Elle m’a lancé un regard contrit… - Je suis désolée pour cette nuit… Vraiment désolée… Tout est de ma faute… Elle a hésité et puis elle a lâché tout bas… - Je te demande pardon… - Tu peux… Ah, tu peux !… C’est un minimum… Tu t’es comportée d’une façon inqualifiable… Vis-à-vis de moi qui te reçois et qui t’héberge… De ton ami que tu as mis dans une situation des plus inconfortables… Des voisins… De quoi je vais avoir l’air, moi, maintenant devant les voisins ?… - Je m’excuse… - Et tu crois que ça suffit ?… Qu’on peut pousser des hurlements toute la nuit, empêcher tout un immeuble de dormir et qu’il suffit de s’excuser platement le lendemain matin pour que tout rentre dans l’ordre ?… Non… Tu sais ce que tu mériterais ?… Elle a levé sur moi un regard interrogateur… - C’est une bonne fessée… Une bonne fessée qui te serve de leçon et qui t’ôte toute envie de recommencer… Quelque chose d’à la fois sombre et lumineux est passé dans son regard qu’elle a aussitôt baissé… - Tu l’as amplement méritée, non ?… Tu ne crois pas ?… - Si !… Dans un souffle… - Et tu vas l’avoir…
Elle s’est laissé entraîner sans la moindre résistance jusqu’au canapé du séjour sur lequel je me suis confortablement assis. J’ai passé la main sous la robe, fait glisser la culotte qui est tombée sur les chevilles. J’ai pris ses mains entre les miennes… - Il faut absolument que tu apprennes à te contrôler… Dans ton propre intérêt… Parce que à quoi ça ressemble de te mettre dans des états pareils ?… Hein ?… Et surtout… à quoi ça t’avance ?… Tu peux me dire ?… A rien… Absolument à rien… Qu’à te mettre en position de faiblesse… Parce qu’au bout du compte dans cette histoire le vainqueur c’est lui… Non ?… - Si… - Ah, tu vois… Il faut que tu essaies de t’amender… Tu me promets de faire des efforts ?… - Oui… Je l’ai fait basculer en travers de mes genoux. J’ai lentement remonté la robe jusqu’au-dessus de la taille. J’ai déposé une main au creux des fesses. Je l’y ai longuement laissé séjourner avant de la lever. Son derrière s’est crispé dans l’attente du premier coup. Qui est enfin tombé. Suivi d’une multitude d’autres en pluie grêlée. Elle a gémi. Elle a gigoté. Elle a crié.
- Là… Allez, c’est tout… C’est fini… Pour cette fois… File vite ouvrir le magasin… C’est l’heure… Elle a dévalé l’escalier. La culotte est restée au pied du canapé.
Il n’y avait qu’Emilie, la fille de mes plus proches voisins, pour, du haut de ses vingt ans, me soutenir énergiquement… - Laisse-les dire !… Ils sont jaloux… Ils ont peur de tout n’importe comment… C’est des vieux… Et même ceux qui le sont pas ils le sont dans leur tête… Son soutien n’était pas complètement désintéressé. Elle escomptait bien que je l’embaucherais pour la durée des vacances universitaires… - T’auras besoin de quelqu’un là-bas… Avec tous les touristes qu’il va y avoir !… Alors autant que ce soit moi…
Ce fut elle. Elle était dégourdie, pleine de bonne volonté et ne rechignait pas à la tâche. En dehors des heures de travail elle était de compagnie très agréable et mettait la main à la pâte sans qu’il soit nécessaire de le lui demander. Aussi le jour où elle a sollicité l’autorisation de recevoir son petit ami… - C’est juste pour une nuit… Il descend rejoindre sa famille en Italie… Ca lui fera une étape… Et ça nous donnera l’occasion de nous voir un peu tous les deux… je la lui ai bien volontiers accordée.
Ce n’était pas forcément une bonne idée parce qu’il y avait, à l’évidence, de l’eau dans le gaz. A peine était-il arrivé qu’ils se sont enfermés dans la chambre d’Emilie pour une conversation animée dont ils ont généreusement fait profiter tout le quartier. J’y ai mis fin en les appelant pour passer à table… - Ca va être trop cuit… Pendant le repas ils ont essayé de faire bonne figure, lui surtout que je voyais pour la première fois, mais le cœur n’y était manifestement pas. Elle, elle mastiquait rageusement sans desserrer les dents. Elle a expédié son dessert, puis la vaisselle… - Tu nous excuses, mais on a à parler tous les deux… C’est important…
A parler ? A hurler plutôt, oui !… Elle en tout cas. A pleins poumons. Elle l’accablait de reproches auxquels elle l’empêchait de répondre, si il s’y essayait, en le traitant de tous les noms. C’était entrecoupé de brusques crises de sanglots auxquelles il essayait tendrement de mettre fin… - Me touche pas, espèce de salopard !… Garde tes caresses pour ta pétasse… Et ça repartait de plus belle…
A dix heures j’ai donné quelque coups dans le mur… - Ca suffit maintenant, Emilie !… Il y a des voisins… Ils ont droit à leur tranquillité… Ca s’est apaisé. Ca a chuchoté. Je me suis endormi…
C’est un hurlement qui m’a brusquement tiré du sommeil sur le coup de deux heures du matin… - En plus !… Mais t’es qu’une ordure !… T’es vraiment qu’une sale ordure !… Tu vas me le payer… Je te jure que tu vas me le payer… - C’est bon maintenant !… Tu me lâches… Tu me laisses dormir… J’ai de la route à faire, moi, demain !… Et alors !… Qu’est-ce que j’en ai à foutre !… Et elle l’a bourré de coups de poing. Il s’est levé. Il est venu frapper à ma porte… - S’il vous plaît, vous pouvez pas faire quelque chose ?… J’y arrive pas… - Il y a un canapé dans le séjour…
Un canapé sur lequel elle a voulu venir le rejoindre, d’autorité, quelques instants plus tard alors que je venais de me recoucher… - Parce que tu vas pas s’en tirer comme ça… Ah, mais non !… Ah, mais non !… Ce serait trop facile… Espèce de lâche !… Tu fuis encore… T’arrêtes pas de fuir… C’est tout ce que tu sais faire… Fuir… Je m’apprêtais à intervenir quand on a sonné… C’était le voisin du dessus… - C’est pas bientôt fini cette comédie ?… Je vous préviens : si ça continue j’appelle les gendarmes… Ca l’a complètement dégrisée. D’un coup… - On va dormir… Oui, oui, on va dormir… Juré… Ils ont regagné la chambre. Le silence enfin. Un silence au cœur duquel, au petit matin, elle a gémi doucement son plaisir.
Quand je me suis levé il était parti. Elle, elle déjeunait debout dans la cuisine. Elle m’a lancé un regard contrit… - Je suis désolée pour cette nuit… Vraiment désolée… Tout est de ma faute… Elle a hésité et puis elle a lâché tout bas… - Je te demande pardon… - Tu peux… Ah, tu peux !… C’est un minimum… Tu t’es comportée d’une façon inqualifiable… Vis-à-vis de moi qui te reçois et qui t’héberge… De ton ami que tu as mis dans une situation des plus inconfortables… Des voisins… De quoi je vais avoir l’air, moi, maintenant devant les voisins ?… - Je m’excuse… - Et tu crois que ça suffit ?… Qu’on peut pousser des hurlements toute la nuit, empêcher tout un immeuble de dormir et qu’il suffit de s’excuser platement le lendemain matin pour que tout rentre dans l’ordre ?… Non… Tu sais ce que tu mériterais ?… Elle a levé sur moi un regard interrogateur… - C’est une bonne fessée… Une bonne fessée qui te serve de leçon et qui t’ôte toute envie de recommencer… Quelque chose d’à la fois sombre et lumineux est passé dans son regard qu’elle a aussitôt baissé… - Tu l’as amplement méritée, non ?… Tu ne crois pas ?… - Si !… Dans un souffle… - Et tu vas l’avoir…
Elle s’est laissé entraîner sans la moindre résistance jusqu’au canapé du séjour sur lequel je me suis confortablement assis. J’ai passé la main sous la robe, fait glisser la culotte qui est tombée sur les chevilles. J’ai pris ses mains entre les miennes… - Il faut absolument que tu apprennes à te contrôler… Dans ton propre intérêt… Parce que à quoi ça ressemble de te mettre dans des états pareils ?… Hein ?… Et surtout… à quoi ça t’avance ?… Tu peux me dire ?… A rien… Absolument à rien… Qu’à te mettre en position de faiblesse… Parce qu’au bout du compte dans cette histoire le vainqueur c’est lui… Non ?… - Si… - Ah, tu vois… Il faut que tu essaies de t’amender… Tu me promets de faire des efforts ?… - Oui… Je l’ai fait basculer en travers de mes genoux. J’ai lentement remonté la robe jusqu’au-dessus de la taille. J’ai déposé une main au creux des fesses. Je l’y ai longuement laissé séjourner avant de la lever. Son derrière s’est crispé dans l’attente du premier coup. Qui est enfin tombé. Suivi d’une multitude d’autres en pluie grêlée. Elle a gémi. Elle a gigoté. Elle a crié.
- Là… Allez, c’est tout… C’est fini… Pour cette fois… File vite ouvrir le magasin… C’est l’heure… Elle a dévalé l’escalier. La culotte est restée au pied du canapé.
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