Dessin de Georges Topfer
– Bon, ben voilà !
Voilà, oui. On
était à pied d’œuvre. Sauf que ça s’avérait beaucoup moins
facile que ce que j’avais imaginé . Parce que je la connaissais
depuis des années, Bianca. Parce que, si nos rapports avaient
toujours été extrêmement cordiaux, ils s’étaient cantonnés au
plan strictement professionnel. Au restaurant, avec elle, je m’étais
sentie relativement à l’aise. Tant qu’il ne s’agissait que de
mots, il m’était toujours possible de faire marche arrière ou de
prétendre que j’avais voulu plaisanter. Mais là, maintenant, il
fallait passer à l’acte. Et lui mettre le derrière à l’air
pour lui flanquer une bonne fessée me paraissait brusquement
parfaitement incongru.
Elle attendait,
impassible, assise au bord du canapé, les genoux serrés, les mains
posées bien à plat dessus.
Je me suis efforcée
de gagner du temps.
– Ça a dû
te paraître étrange que je te demande un truc pareil comme ça, de
but en blanc, non ?
– Un peu,
mais bon…
Elle ne m’aidait
pas, là. Pas du tout.
– Je peux te
poser une question ?
– Vas-y !
– T’en as
déjà reçu ?
– Bien sûr,
oui ! Souvent. Mais jamais, jusqu’à présent, de la main
d’une femme.
C’était déjà
ça ! On n’était pas en terrain totalement inconnu. C’était
rassurant. Et l’idée que j’allais être la première femme à le
lui claquer le fessier n’était pas pour me déplaire. Ça avait
même un petit côté très émoustillant. Surtout qu’elle avait
adopté une petite attitude sage et docile qui lui allait à ravir.
Et je me suis
lancée. Avec gourmandise.
– Lève-toi !
Elle m’a obéi.
– Dépoile-toi !
Elle a marqué un
temps d’hésitation.
– Allez !
Elle l’a fait. Les
chaussures. La robe. Qu’elle a soigneusement repliée. Posée sur
le fauteuil. La petite culotte vert amande. Dont elle est sortie, un
pied après l’autre, sans jamais me regarder. Sans se détourner
non plus. Et elle a attendu, les yeux baissés, bras ballants.
– Le
sous-tif !
Le sous-tif aussi.
Et elle a été nue.
Entièrement nue.
Je me suis
approchée.
– Tu n’as
pas honte ?
Elle n’a pas
répondu. Elle s’est dandinée d’une jambe sur l’autre.
– Hein ?
Tu n’as pas honte ? Parce qu’alors comme ça, il suffit que
n’importe qui, le premier venu, te demande de te foutre à poil et
toi, t’obtempères sans sourciller.
– Mais non,
mais…
– Mais si !
La preuve ! Qu’est-ce tu viens de faire ?
Elle a voulu dire
quelque chose. S’est mordu la lèvre. A renoncé.
– Tu vas être
punie pour ça. Mais d’abord, je veux t’entendre dire que tu l’as
mérité. Je t’écoute…
– Je l’ai
mérité.
D’un petit air
coupable, les yeux toujours baissés.
– Regarde-moi !
Regarde-moi et répète…
– Je l’ai
mérité.
– Encore !
Et mieux que ça ! Plus fort !
– Je l’ai
mérité.
– Parfait !
Alors on va commencer par une bonne petite fessée classique. Bien
retentissante. Et bien rougissante. Il y a le fauteuil qui te tend les bras, là …Après… Après tu auras droit au fouet. Allez! En position!
Extraordinary livre le sien, papier magnifique aussi le spanker.
RépondreSupprimerUn environnement torride et très excitant.
Oleadas de Placer