jeudi 15 mars 2018

Mémoires d'une fesseuse (28)

Marie-Clémence a ouvert de grands yeux stupéfaits.
– Une fille ? Qui va venir vivre ici, avec nous ?
– Oui. Ernesta.
– Quand ?
– Oh, elle va pas tarder.
– Elle sort d’où ?
– Si on te le demande…
– Elle va dormir avec toi ?
– Certainement pas, non. Elle s’installera sur le canapé du séjour. Dans un premier temps. Après, on avisera. Elle est très sympathique, tu verras. Je suis sûre que vous allez très bien vous entendre, toutes les deux.
– On pourra quand même, toi et moi ?
– Quoi donc ?
– Ben, nos trucs à nous. Les fessées. Tout ça…
– Elle y aura droit aussi.
– Elle en a déjà eu ? Tu lui en as déjà donné ?
– Pas plus tard qu’hier.
– Ici ?
– Ici, oui.
– Et avec mon martinet, j’parie ! Celui que tu te sers avec moi.
– C’est celui-là qui m’est tombé sous la main. Mais si ça te pose vraiment problème, cet après-midi je l’emmènerai en acheter un autre.
– Où ça ? Au sex shop de l’autre fois ?
– Ben oui. Oui. Comme tu as pu le constater par toi-même, le vendeur est très serviable. Et très compétent. Au vu du derrière d’Ernesta et de l’état dans lequel il se trouve, il saura me conseiller le matériel approprié.
– Ça devait être nous qu’on y retournerait, on avait dit.
– Tu pourras nous accompagner.
– Ce sera pas la même chose.
– Mais dis-moi, tu serais pas en train de me faire une bonne petite crise de jalousie, là ?
– Pas du tout. Oh, alors là, pas du tout.
– J’ai horreur de ça. Et tu le sais très bien. Déshabille-toi, Marie-Clémence ! Et installe-toi ! Au bord de la table. Comme d’habitude.
Et j’ai vaqué à mes occupations sans plus m’occuper d’elle.
– Tu me la donnes pas ?
– Tout-à-l’heure. Quand Ernesta sera là. Je suis sûre qu’elle sera ravie de faire la connaissance de ton derrière avant même celle de ta petite frimousse.
– Mais je vais mourir de honte !
– Pour ton plus grand plaisir.
Elle s’est tue.

– Entre, Ernesta, entre ! Je te présente Marie-Clémence.
Sur les fesses de laquelle son regard s’est posé. Longuement attardé.
– Enchanté !
Elle a vaguement bredouillé quelque chose.
– Marie-Clémence que je t’attendais pour punir.
Il a dégluti. S’est approché. Tout près.
– Tu es prête, toi ?
Ses fesses se sont crispées.
Le premier coup est tombé.

4 commentaires:

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