Dessin de Otto Schott
Elle est restée
allongée à plat ventre sur le lit.
– Ça me
brûle ! Non, mais comment ça me brûle !
– Oui, ben
c’était le but recherché, non ?
– Je sais
bien, oui ! Mais quand même ! Qu’est-ce que ça me
brûle !
– Tu
regrettes ?
– Oh, non !
Non !
Le cri du cœur.
J’ai ri et je lui
ai lancé, à plein derrière, une petite claque qui l’a fait
sursauter.
– Aïe !
– Tu as aimé
alors ?
– J’ai
adoré.
Avec un sourire
extatique.
– Plus que
quand c’est des types qui te le font ?
– Non. Enfin
si ! Oui. C’est-à-dire…
– C’est-à-dire
que quoi ?
– Je t’ai
menti.
– Voyez-vous
ça, la vilaine !
– En fait,
j’en ai jamais reçu de fessée. Par personne. C’est la première
fois. Mais c’est souvent que j’ai imaginé que j’en recevais.
– De ma main
à moi ?
– De la main
de plein de monde.
– Tu réponds
pas à ma question. De ma main à moi ?
– Toi…
C’était plutôt… Tu vas pas te fâcher ?
– Dis
toujours ! Je verrai.
– D’autres
choses que tu me faisais.
– Voyez-vous
ça ! Et quelles choses ?
– Tu te
doutes bien…
– Peut-être.
Et puis peut-être pas. Alors quelles choses ?
– Tu me… Tu
me caressais.
J’ai glissé une
main entre ses cuisses.
– Comme ça ?
Elle s’est
soulevée. A langoureusement soupiré.
– Hein ?
Comme ça ?
– Comme ça,
oui.
Je me suis aventurée
plus loin. J’ai fait jouer mes doigts à l’entrée de son petit
réduit d’amour et j’ai constaté.
– Tu es
trempée.
Encore plus loin.
Elle a gémi.
Je me suis retirée.
– Oh, non !
Continue ! S’il te plaît, continue !
– Non !
Tu m’as menti.
– Mais
c’était parce que…
– Peu importe
la raison. Tu m’as menti.
– Je te
demande pardon.
– C’est un
peu facile, non, tu crois pas ?
– Punis-moi
alors ! Punis-moi pour ça. Punis-moi pour t’avoir menti.
– Par-dessus
la première ça va faire très mal.
– Ça m’est
égal.
– Tu l’auras
voulu.
– Oui.
Image et histoire adorables.
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