C’est moi qui me suis chargée de contacter tout le monde.
Et
de prévenir Océane.
– C’est
pour ce soir…
– Déjà !
Mais que c’est que ça m’arrange pas, moi, ce soir !
– Parce
que ?
Il y
a eu un long silence.
– Allô…
T’es toujours là ?
Elle
était là, oui. Et elle a soupiré.
– Ça
sert à rien de reculer n’importe comment. Vu que de toute façon
faudra que j’y passe…
– Effectivement.
Alors le plus tôt sera le mieux.
Julien
a voulu que ce soit elle, Océane, qui dispose les chaises.
– De
façon à ce que tout le monde puisse en voir le plus possible. Et
dans les meilleures conditions.
On
s’est assis.
Étienne
à ma droite. Qui a voulu savoir si j’avais réfléchi.
– Un
peu, oui, mais je n’ai rien trouvé.
Il a
souri d’un air entendu.
– Ça
viendra.
Et
Valentin à ma gauche.
– Je
devrais avoir le droit de filmer, moi, j’trouve ! Vu que c’est
ma femme qui y attrape. Je pourrais lui repasser la séance comme
ça. Peut-être que ça l’aiderait à arrêter de boire. Sûrement
même ! C’est une idée, ça ! Faudra que je leur en
parle aux autres quand on se verra uniquement entre nous.
Julien
s’est installé. Face à nous. Et le silence s’est fait.
Un
signe de lui. Et Océane s’est approchée.
– Plus
près ! Encore ! Allez, encore !
Elle
a obéi. Il lui a saisi les poignets. Les lui a emprisonnés.
– Tu
as recommencé. Regarde-moi ! Tu as recommencé.
– Oui.
La
tête basse.
– Tu
n’as pas quelque chose à demander, du coup ?
– Si !
Qu’on me punisse ! Je l’ai mérité. Que ça me serve de
leçon…
Il a
passé les mains sous sa jupe. Des deux côtés. Il a descendu la
culotte. Qui lui est tombée sur les chevilles.
– Retire-la !
Complètement. Que tu puisses gigoter tout à ton aise.
Elle
l’a fait. Un pied après l’autre.
– Allez !
Il
l’a saisie par la taille, fait basculer en travers de ses genoux.
Elle s’y est docilement laissé allonger, caler.
Il
lui a relevé la jupe au-dessus de la taille. Les fesses à
découvert. Il en a pris possession, d’une main distraite.
– Prête ?
Il
n’a pas attendu la réponse. Il a tapé. Une grêle de claques.
Vigoureusement assénées. À un rythme soutenu.
– Je
peux te dire que celle-là, tu vas t’en souvenir et qu’elle va te
faire passer à tout jamais l’envie de boire quoi que ce soit.
Il
n’y avait pas que ça. Il y avait aussi ce qu’elle et moi on
était les seules à savoir. C’était pour ça aussi qu’elle
était punie. C’était pour ça surtout que ses fesses étaient en
train de virer au rouge incandescent. Que ses jambes étaient en
train de battre désespérément l’air. Qu’elle gémissait comme
une perdue.
Est-ce
qu’elle avait également envisagé de me séparer de Julien ?
Oui. Évidemment. Comme elle l’avait fait pour toutes les autres.
Sale petite garce ! Qu’il tape ! Plus fort !
Encore ! Encore ! Là… Comme ça, oui.
Elle
a crié.
Et
ça a été tout mouillé entre mes cuisses.
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