jeudi 28 novembre 2019

Fessées punitives (31)


C’est moi qui me suis chargée de contacter tout le monde.
Et de prévenir Océane.
– C’est pour ce soir…
– Déjà ! Mais que c’est que ça m’arrange pas, moi, ce soir !
– Parce que ?
Il y a eu un long silence.
– Allô… T’es toujours là ?
Elle était là, oui. Et elle a soupiré.
– Ça sert à rien de reculer n’importe comment. Vu que de toute façon faudra que j’y passe…
– Effectivement. Alors le plus tôt sera le mieux.

Julien a voulu que ce soit elle, Océane, qui dispose les chaises.
– De façon à ce que tout le monde puisse en voir le plus possible. Et dans les meilleures conditions.
On s’est assis.
Étienne à ma droite. Qui a voulu savoir si j’avais réfléchi.
– Un peu, oui, mais je n’ai rien trouvé.
Il a souri d’un air entendu.
– Ça viendra.
Et Valentin à ma gauche.
– Je devrais avoir le droit de filmer, moi, j’trouve ! Vu que c’est ma femme qui y attrape. Je pourrais lui repasser la séance comme ça. Peut-être que ça l’aiderait à arrêter de boire. Sûrement même ! C’est une idée, ça ! Faudra que je leur en parle aux autres quand on se verra uniquement entre nous.

Julien s’est installé. Face à nous. Et le silence s’est fait.
Un signe de lui. Et Océane s’est approchée.
– Plus près ! Encore ! Allez, encore !
Elle a obéi. Il lui a saisi les poignets. Les lui a emprisonnés.
– Tu as recommencé. Regarde-moi ! Tu as recommencé.
– Oui.
La tête basse.
– Tu n’as pas quelque chose à demander, du coup ?
– Si ! Qu’on me punisse ! Je l’ai mérité. Que ça me serve de leçon…
Il a passé les mains sous sa jupe. Des deux côtés. Il a descendu la culotte. Qui lui est tombée sur les chevilles.
– Retire-la ! Complètement. Que tu puisses gigoter tout à ton aise.
Elle l’a fait. Un pied après l’autre.
– Allez !
Il l’a saisie par la taille, fait basculer en travers de ses genoux. Elle s’y est docilement laissé allonger, caler.
Il lui a relevé la jupe au-dessus de la taille. Les fesses à découvert. Il en a pris possession, d’une main distraite.
– Prête ?
Il n’a pas attendu la réponse. Il a tapé. Une grêle de claques. Vigoureusement assénées. À un rythme soutenu.
– Je peux te dire que celle-là, tu vas t’en souvenir et qu’elle va te faire passer à tout jamais l’envie de boire quoi que ce soit.
Il n’y avait pas que ça. Il y avait aussi ce qu’elle et moi on était les seules à savoir. C’était pour ça aussi qu’elle était punie. C’était pour ça surtout que ses fesses étaient en train de virer au rouge incandescent. Que ses jambes étaient en train de battre désespérément l’air. Qu’elle gémissait comme une perdue.
Est-ce qu’elle avait également envisagé de me séparer de Julien ? Oui. Évidemment. Comme elle l’avait fait pour toutes les autres. Sale petite garce ! Qu’il tape ! Plus fort ! Encore ! Encore ! Là… Comme ça, oui.
Elle a crié.
Et ça a été tout mouillé entre mes cuisses.

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