jeudi 7 juin 2012

Escobarines: La fessée de Victor


– Eh bien, Victor, qu’apprends-je ? Vous auriez récidivé ? J’avais pourtant été on ne peut plus claire, ce me semble…
– Que Madame la comtesse veuille bien me pardonner…
– Ce n’est pas mon pardon que vous devriez solliciter, Victor, mais celui de mes servantes sur lesquelles vous vous empressez d’aller poser vos regards lubriques dès lors que vous les savez à leur toilette… Je puis vous assurer que vous n’en aurez plus désormais l’occasion… Avant ce soir monsieur le comte aura été mis au courant… Vos gages vous seront réglés et il se cherchera un autre chauffeur…
– Je supplie à genoux Madame la comtesse de n’en rien faire… J’ai des enfants…
– Il fallait y songer avant…
– Une femme…
– Qui sera certainement enchantée d’apprendre à quoi vous occupez votre temps…
– J’en passerai par tout ce que Madame la comtesse voudra… Madame la comtesse est bonne… Qu’elle me prenne en pitié, je l’en conjure…
– Je veux bien – mais c’est la dernière fois – faire preuve de mansuétude à votre égard, Victor…
– Oh, merci, Madame la comtesse, merci…
– À la condition que vous vous soumettiez de bonne grâce au châtiment que je vais laisser vos victimes libres de déterminer à leur gré…
– Elles ? Mais…
– Elles, oui… À moins que vous ne préfériez que Monsieur le comte…
– Non, Madame la comtesse, non…   

– Vous allez commencer, Victor, par vous excuser auprès de ces demoiselles de votre inqualifiable comportement à leur égard…
– Je suis désolé…
– Oui, oh, c’est facile…
– C’est dégoûtant ce que t’as fait… Dégoûtant…
– T’avais pas le droit…
– Je vous demande pardon…
– Tu peux… Ah, ça, tu peux…
– C’est la moindre des choses…
– Et c’est loin d’être suffisant…
– Ces demoiselles, Victor, ont décidé, d’un commun accord, de vous infliger une punition qui vous ôtera à tout jamais l’envie de recommencer… Vous reconnaîtrez avec elles – et avec moi – que vous l’avez amplement méritée…
– Je ne puis le nier, Madame la comtesse…
– Fort bien… Mettez les mains sur la tête, Victor… Là… Vous pouvez officier, Mesdemoiselles…
– Qu’est-ce qu’on fait ? On le met tout nu ?
– Ben ça ! Où t’as vu qu’on mettait des fessées sans qu’on soit tout nu, toi ?
– C’est moi qui lui fais alors…
– Pourquoi toi ?
– Parce que… C’est moi la plus ancienne… Attention… J’y vais… À la une… À la deux… À la trois… Et voilà…
– Ben c’est moche…
– Oh, oui, alors ! Qu’est-ce que c’est laid !
– Elles sont pas toutes comme ça…
– Encore heureux !
 – Ça lui plaît pas qu’on le voie… Regardez la tête qu’il fait…
– Oui, ben ça ! On s’en moque… Est-ce qu’il s’occupait de savoir si ça nous plaisait ou pas, lui, qu’il nous voie ?
– Bon, allez ! On la lui met cette fessée ?
– On peut bien le laisser encore un peu comme ça avant…
– Oh, ben oui… Oui… Il y a rien qui presse…
– Vous savez pas ? J’ai une idée… Et si on attendait qu’il nous le demande pour la lui donner ?
– Qu’il nous supplie plutôt…
– Ça risque d’être long…
– Ben justement… Raison de plus…

– Bon… Mesdemoiselles, en ce qui me concerne, j’ai à faire… Passez-moi ma pelisse, Odile… Je vous le laisse… Vous avez le martinet et la cravache, là, sur le pouf… Ne vous montrez tout de même pas trop cruelles avec lui…
– Oh, non, Madame la comtesse, non… Vous nous connaissez…
– C’est justement… 

4 commentaires:

  1. C'est toujours les fesses de ces dames qui prennent... Faut bien changer un peu de temps en temps!

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  2. a really great drawing.l it's going to be a hot time for him this evening.

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