30-
La maîtresse est nue… Entièrement nue… Autour d’elle ses servantes sont quatre… Quatre aux mains desquelles elle s’abandonne… Qui la lavent… Qui la frottent… Qui l’essuient… Qui l’enduisent de toutes sortes d’onguents et de crèmes… Qui la coiffent… Qui l’habillent…
– Tu m’as l’air bien guilleret ce matin…
Et le maître me gratifie d’un large sourire complice…
– Quelque Fanchon sans doute qui se sera montrée complaisante à ton égard…
S’il savait !
– Alors ? Tu es venu ? Tu étais là ? Tu l’as vue ?
– Je l’ai vue…
– Je suis heureuse… Tu peux pas savoir comme je suis heureuse… Dommage que…
– Que quoi ?
– Qu’elle le sache pas… Qu’elle puisse pas le savoir…
Tous les matins j’assiste à sa toilette… Sans jamais y manquer… Je me repais d’elle… De ses seins… De son ventre… De ses cuisses… De ses fesses… De ses replis d’amour… Elle est à moi… La maîtresse est à moi…
Tout au long de la journée elle se montre odieuse à mon égard… Souverainement méprisante… Insupportablement cassante… Je m’en soucie comme d’une guigne… Parce que le matin… Chaque matin… C’est moi qui ai le dernier mot…
Ça monte d’un coup… Une envie d’éternuer… Soudaine… Irrépressible… Battre en retraite… Vite… Vite… Trop tard… Ça explose… Encore… Et encore… Une interminable salve d’éternuements… Fuir… Je dévale l’escalier… Derrière moi la porte… Et la voix de l’une des servantes…
– C’est Colin…
– La maîtresse t’attend…
Assise, habillée, le dos tourné à sa table de toilette…
– Tu peux me dire ce que tu faisais là ?
Je bafouille lamentablement…
– Les rats… Toute la maison en est infestée… Alors j’ai voulu… J’ai pensé… Je me suis dit…
– Et c’est bien sûr pour ça que tu as fait des trous dans la porte…
– Ah, non ! Non ! Ils y étaient déjà les trous…
Les servantes pouffent ouvertement de rire…
Je me mords les lèvres… Quel idiot ! Non, mais quel idiot !
– Tu vas me payer ça… Dévêtez-le, vous autres !
Leurs mains sur moi…
Que je m’efforce sans succès – elles sont quatre – de repousser, d’éloigner…
– Complètement !
Complètement… Elles se reculent… Et contemplent leur œuvre…
– Enlève tes mains !
Que j’ai jointes en bas…
Enlève tes mains ! C’est un ordre…
Leurs regards sur moi… Amusés et moqueurs…
– Guidaine ! Va chercher le fouet…
Qu’elle rapporte, les yeux brillants…
– Eh bien ?! Tape ! Qu’est-ce que tu attends ?
Elle ne se fait pas prier… Elle tape… Elle fouette… À tour de bras…
Une autre prend le relais… Une autre encore…
– Tu as mal ?
Je grimace… Je ne peux rien faire d’autre que grimacer…
– Oui, mais elle sait… Elle sait que tu l’as vu… Je suis vengée…
La maîtresse est nue… Entièrement nue… Autour d’elle ses servantes sont quatre… Quatre aux mains desquelles elle s’abandonne… Qui la lavent… Qui la frottent… Qui l’essuient… Qui l’enduisent de toutes sortes d’onguents et de crèmes… Qui la coiffent… Qui l’habillent…
– Tu m’as l’air bien guilleret ce matin…
Et le maître me gratifie d’un large sourire complice…
– Quelque Fanchon sans doute qui se sera montrée complaisante à ton égard…
S’il savait !
– Alors ? Tu es venu ? Tu étais là ? Tu l’as vue ?
– Je l’ai vue…
– Je suis heureuse… Tu peux pas savoir comme je suis heureuse… Dommage que…
– Que quoi ?
– Qu’elle le sache pas… Qu’elle puisse pas le savoir…
Tous les matins j’assiste à sa toilette… Sans jamais y manquer… Je me repais d’elle… De ses seins… De son ventre… De ses cuisses… De ses fesses… De ses replis d’amour… Elle est à moi… La maîtresse est à moi…
Tout au long de la journée elle se montre odieuse à mon égard… Souverainement méprisante… Insupportablement cassante… Je m’en soucie comme d’une guigne… Parce que le matin… Chaque matin… C’est moi qui ai le dernier mot…
Ça monte d’un coup… Une envie d’éternuer… Soudaine… Irrépressible… Battre en retraite… Vite… Vite… Trop tard… Ça explose… Encore… Et encore… Une interminable salve d’éternuements… Fuir… Je dévale l’escalier… Derrière moi la porte… Et la voix de l’une des servantes…
– C’est Colin…
– La maîtresse t’attend…
Assise, habillée, le dos tourné à sa table de toilette…
– Tu peux me dire ce que tu faisais là ?
Je bafouille lamentablement…
– Les rats… Toute la maison en est infestée… Alors j’ai voulu… J’ai pensé… Je me suis dit…
– Et c’est bien sûr pour ça que tu as fait des trous dans la porte…
– Ah, non ! Non ! Ils y étaient déjà les trous…
Les servantes pouffent ouvertement de rire…
Je me mords les lèvres… Quel idiot ! Non, mais quel idiot !
– Tu vas me payer ça… Dévêtez-le, vous autres !
Leurs mains sur moi…
Que je m’efforce sans succès – elles sont quatre – de repousser, d’éloigner…
– Complètement !
Complètement… Elles se reculent… Et contemplent leur œuvre…
– Enlève tes mains !
Que j’ai jointes en bas…
Enlève tes mains ! C’est un ordre…
Leurs regards sur moi… Amusés et moqueurs…
– Guidaine ! Va chercher le fouet…
Qu’elle rapporte, les yeux brillants…
– Eh bien ?! Tape ! Qu’est-ce que tu attends ?
Elle ne se fait pas prier… Elle tape… Elle fouette… À tour de bras…
Une autre prend le relais… Une autre encore…
– Tu as mal ?
Je grimace… Je ne peux rien faire d’autre que grimacer…
– Oui, mais elle sait… Elle sait que tu l’as vu… Je suis vengée…
:-)
RépondreSupprimerDommage que Google n'affiche pas les emoticones... Mais je crois qu'il est facile de deviner ce que le vôtre voulait dire...
RépondreSupprimerExcellente journée à vous...
Oui, dommage...
RépondreSupprimerMerci François, souvent ma journée commence bien avec vos mots...
Bonne journée à vous aussi...
Que vous éprouviez du plaisir à lire mes mots me comble d'aise... Parce que mon seul but est que mes lecteurs aient autant de plaisir à lire mes histoires que j'en ai, moi, à les écrire...
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