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- Il le faut, mes frères, il le faut ! Partons ! Allons convertir les infidèles. Dieu nous l’ordonne. Les grands ont failli. C’est à nous les petits, à nous les misérables qu’Il demande aujourd’hui d’accomplir Sa Volonté. De faire advenir son royaume sur la terre… En route ! Partons !
On l’acclame. On se jette à genoux. On prie. Avec ferveur. Et on se met en route. En chantant. En récitant le Rosaire…
On traverse des villes. Des villages. Il prêche. Sur le parvis des églises. Juché sur les margelles des fontaines. Il porte la parole de Dieu. On l’écoute. On veut sa bénédiction. On abandonne tout pour le suivre…
On est des centaines. On est des milliers. Qui arpentons les routes de France en direction du Sud. Des villes s’ouvrent. D’autres se ferment. Qu’il fait ouvrir en menaçant leurs habitants du châtiment éternel…
- Les infidèles sont en Terre Sainte… Mais ils sont aussi et d’abord ici… Sous nos yeux… Sur notre belle terre de France… La volonté de Dieu, c’est que nous l’en débarrassions au plus tôt… Pourchassons le mal ! Pourchassons l’infidèle ! Qu’il n’ait point de répit… Qu’il soit débusqué partout où il se trouve…
Oui… Sus à l’infidèle… Qui se terre dans des caves… Sous des escaliers… Dans le foin… On l’extirpe de sa cachette… On l’égorge… On jette son cadavre dans la cour… On dîne sur sa table… Avec ses provisions… On boit son vin… On se partage son or… Ses bijoux…
Une ville immense. Avec de riches demeures en pierre de taille… On se répand dans les rues. Dans les maisons. On exige des habitants qu’ils nous montrent des crucifix… S’ils en ont on se retire… Sinon…
- Regardez ce qu’on a trouvé !
Une femme… Qu’ils poussent en riant devant eux… La maîtresse de céans… Dont ils viennent d’égorger le mari et les deux fils…
- Ça s’était caché sous son lit…
- Faut croire que ça avait la conscience tranquille !
Léonard s’approche, lui souffle son haleine à la figure…
Elle soutient son regard…
- Et fière avec ça ! On va faire en sorte que tu le sois beaucoup moins…
Il lui passe et repasse son couteau sous la gorge…
Elle ne cille pas…
Il le rempoche…
- Non… Finalement, non… Pas tout de suite… On va prendre tout notre temps… Et d’abord, pour commencer, tu vas nous servir à table… Nue…
Elle refuse…
- Pas nue… Non…
- Nue… Tu vas être fouettée jusqu’à ce que tu y consentes…
- Il le faut, mes frères, il le faut ! Partons ! Allons convertir les infidèles. Dieu nous l’ordonne. Les grands ont failli. C’est à nous les petits, à nous les misérables qu’Il demande aujourd’hui d’accomplir Sa Volonté. De faire advenir son royaume sur la terre… En route ! Partons !
On l’acclame. On se jette à genoux. On prie. Avec ferveur. Et on se met en route. En chantant. En récitant le Rosaire…
On traverse des villes. Des villages. Il prêche. Sur le parvis des églises. Juché sur les margelles des fontaines. Il porte la parole de Dieu. On l’écoute. On veut sa bénédiction. On abandonne tout pour le suivre…
On est des centaines. On est des milliers. Qui arpentons les routes de France en direction du Sud. Des villes s’ouvrent. D’autres se ferment. Qu’il fait ouvrir en menaçant leurs habitants du châtiment éternel…
- Les infidèles sont en Terre Sainte… Mais ils sont aussi et d’abord ici… Sous nos yeux… Sur notre belle terre de France… La volonté de Dieu, c’est que nous l’en débarrassions au plus tôt… Pourchassons le mal ! Pourchassons l’infidèle ! Qu’il n’ait point de répit… Qu’il soit débusqué partout où il se trouve…
Oui… Sus à l’infidèle… Qui se terre dans des caves… Sous des escaliers… Dans le foin… On l’extirpe de sa cachette… On l’égorge… On jette son cadavre dans la cour… On dîne sur sa table… Avec ses provisions… On boit son vin… On se partage son or… Ses bijoux…
Une ville immense. Avec de riches demeures en pierre de taille… On se répand dans les rues. Dans les maisons. On exige des habitants qu’ils nous montrent des crucifix… S’ils en ont on se retire… Sinon…
- Regardez ce qu’on a trouvé !
Une femme… Qu’ils poussent en riant devant eux… La maîtresse de céans… Dont ils viennent d’égorger le mari et les deux fils…
- Ça s’était caché sous son lit…
- Faut croire que ça avait la conscience tranquille !
Léonard s’approche, lui souffle son haleine à la figure…
Elle soutient son regard…
- Et fière avec ça ! On va faire en sorte que tu le sois beaucoup moins…
Il lui passe et repasse son couteau sous la gorge…
Elle ne cille pas…
Il le rempoche…
- Non… Finalement, non… Pas tout de suite… On va prendre tout notre temps… Et d’abord, pour commencer, tu vas nous servir à table… Nue…
Elle refuse…
- Pas nue… Non…
- Nue… Tu vas être fouettée jusqu’à ce que tu y consentes…
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