13-
Le ministre Bodillon traverse la cour du château d’un pas pressé… Des gardes viennent lui barrer la route… Il veut les écarter…
- Place…
- On ne passe pas… Ordre du roi…
- Ordre du roi ?...
- En personne…
Ils l’emmènent… Il n’oppose pas la moindre résistance…
Emeline est blême de rage…
- Childeric est fou… Complètement fou…
- Quel est donc le crime de Bodillon ?...
- Avoir représenté au roi qu’un impôt nouveau étranglerait le peuple… Qu’il serait hors d’état de l’acquitter… Il a raison… Evidemment qu’il a raison… Il a le tort d’avoir raison…
- Que va-t-il lui arriver maintenant ?...
Elle hausse les épaules en signe d’ignorance… Se décide d’un coup…
- Je vais parler à la reine… Je vais parler à Blitilde… Qu’elle intercède auprès du roi… Qu’elle le fasse libérer…
- Elle ne veut rien savoir…
Et elle s’effondre en larmes sur mon épaule…
Voilà maintenant des mois qu’Emeline éprouve pour Bodillon de tendres sentiments…
Voilà maintenant des mois que je fais mine de ne m’apercevoir de rien…
Elle pleure…
Des coups de masse… On érige un poteau dans la cour du château…
Elle se précipite…
- Qu’est-ce que vous faites ?... Vous n’avez pas le droit…
Ils la repoussent… Une fois… Deux fois… La troisième fois plus violemment… Elle tombe lourdement… Je la relève… L’entraîne à l’écart…
- Je ne veux pas… Je ne veux pas…
Childeric a exigé que ça ait lieu devant tous les occupants du château… Sans exception…
On amène Bodillon… On le déshabille… On le lie au poteau…
Emeline serre les poings… Il me faut toute la force dont je suis capable pour la retenir…
L’homme au fouet s’approche…
Elle hurle…
- C’est le châtiment réservé aux esclaves… Vous n’avez pas le droit…
Childeric a regardé dans sa direction… Il fait signe… Deux gardes viennent la chercher… L’emmènent… Au premier rang…
Childeric rit…
- Là… Tu verras mieux…
Le fouet s’abat… Elle ferme les yeux… On l’oblige à les rouvrir…
Bodillon se tord sous les coups… Son dos, ses reins se strient de longues traînées sanguinolentes…
Il hurle… Elle tend les bras vers lui…
On le détache… Il s’écroule, inconscient, au pied du poteau… Elle échappe aux gardes, court s’agenouiller à ses côtés… On la ramène devant Childeric…
- C’est le châtment réservé aux esclaves, disais-tu ?...
Elle ne cille pas…
- Oui…
- Donc… C’est un châtiment qui t’est tout particulièrement adapté…
Ses yeux lancent des éclairs…
- Je suis une femme libre… Une servante de la reine, mais une femme libre…
Il interroge Blitilde du regard… Blitilde qui acquiesce doucement…
- Parfait…
Un signe…
Dénudez-la !...
Elle se débat… Elle griffe… Elle rue… Ils doivent se mettre à quatre pour l’immobiliser…
Le même poteau… Les mêmes liens… Le même fouet…
Les lanières meurtrissent ses chairs, les entament, les creusent…
Elle ne crie pas… Pas une seule fois…
On la détache… Elle s’écroule sur lui…
On les emporte…
Le ministre Bodillon traverse la cour du château d’un pas pressé… Des gardes viennent lui barrer la route… Il veut les écarter…
- Place…
- On ne passe pas… Ordre du roi…
- Ordre du roi ?...
- En personne…
Ils l’emmènent… Il n’oppose pas la moindre résistance…
Emeline est blême de rage…
- Childeric est fou… Complètement fou…
- Quel est donc le crime de Bodillon ?...
- Avoir représenté au roi qu’un impôt nouveau étranglerait le peuple… Qu’il serait hors d’état de l’acquitter… Il a raison… Evidemment qu’il a raison… Il a le tort d’avoir raison…
- Que va-t-il lui arriver maintenant ?...
Elle hausse les épaules en signe d’ignorance… Se décide d’un coup…
- Je vais parler à la reine… Je vais parler à Blitilde… Qu’elle intercède auprès du roi… Qu’elle le fasse libérer…
- Elle ne veut rien savoir…
Et elle s’effondre en larmes sur mon épaule…
Voilà maintenant des mois qu’Emeline éprouve pour Bodillon de tendres sentiments…
Voilà maintenant des mois que je fais mine de ne m’apercevoir de rien…
Elle pleure…
Des coups de masse… On érige un poteau dans la cour du château…
Elle se précipite…
- Qu’est-ce que vous faites ?... Vous n’avez pas le droit…
Ils la repoussent… Une fois… Deux fois… La troisième fois plus violemment… Elle tombe lourdement… Je la relève… L’entraîne à l’écart…
- Je ne veux pas… Je ne veux pas…
Childeric a exigé que ça ait lieu devant tous les occupants du château… Sans exception…
On amène Bodillon… On le déshabille… On le lie au poteau…
Emeline serre les poings… Il me faut toute la force dont je suis capable pour la retenir…
L’homme au fouet s’approche…
Elle hurle…
- C’est le châtiment réservé aux esclaves… Vous n’avez pas le droit…
Childeric a regardé dans sa direction… Il fait signe… Deux gardes viennent la chercher… L’emmènent… Au premier rang…
Childeric rit…
- Là… Tu verras mieux…
Le fouet s’abat… Elle ferme les yeux… On l’oblige à les rouvrir…
Bodillon se tord sous les coups… Son dos, ses reins se strient de longues traînées sanguinolentes…
Il hurle… Elle tend les bras vers lui…
On le détache… Il s’écroule, inconscient, au pied du poteau… Elle échappe aux gardes, court s’agenouiller à ses côtés… On la ramène devant Childeric…
- C’est le châtment réservé aux esclaves, disais-tu ?...
Elle ne cille pas…
- Oui…
- Donc… C’est un châtiment qui t’est tout particulièrement adapté…
Ses yeux lancent des éclairs…
- Je suis une femme libre… Une servante de la reine, mais une femme libre…
Il interroge Blitilde du regard… Blitilde qui acquiesce doucement…
- Parfait…
Un signe…
Dénudez-la !...
Elle se débat… Elle griffe… Elle rue… Ils doivent se mettre à quatre pour l’immobiliser…
Le même poteau… Les mêmes liens… Le même fouet…
Les lanières meurtrissent ses chairs, les entament, les creusent…
Elle ne crie pas… Pas une seule fois…
On la détache… Elle s’écroule sur lui…
On les emporte…
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