Valentine m’a posé la main sur le bras…
– On te demande au bureau…
– Hein ? Qui ça ?
Pourquoi ?
– Tu verras bien… Mais moi, à ta place,
je les ferais pas trop attendre… Ils ont horreur de ça...
Il y avait Martial…
– Tiens, tiens… Eugénie…
Et puis un vieux… Que j’avais encore
jamais vu…
– Assieds-toi ! Tu sais pourquoi
t’es là, je suppose…
– Non… Justement… Non…
– Ben voyons !
Il a hoché la tête… Soupiré…
– Encore une qui veut faire sa maligne…
Joue pas trop avec nous, ma petite… Joue pas trop…
Martial s’est levé… M’a contournée… A
posé ses deux mains sur mes épaules…
– Tu te rappelles pourquoi j’ai été
amené à te punir quand même ?
– Ah, ben ça, oui… Oui… Mais j’ai pas
recommencé, hein ! Je vous jure…
– T’as pas recommencé, non ! T’as
fait pire…
– Pire ? Qu’est-ce que j’ai
fait ?
– Oui, ben d’abord tu vas le prendre sur
un autre ton… Et ensuite… tu vas nous faire le plaisir de fiche la paix à
Valentine… Tes sollicitations sexuelles permanentes…
– Quoi ?! Mais c’est elle !
C’est elle !
– Ne retourne pas la situation, veux-tu…
– Mais si, c’est elle ! Si !
C’est elle qu’arrête pas… De vouloir me regarder le derrière… De chercher à me
faire des trucs…
– Écoute-moi bien, Eugénie… Valentine on
la connaît ici… Depuis des années… Elle a fait ses preuves… On sait que c’est
quelqu’un de fiable… Sur qui on peut compter… Elle n’a aucune espèce de raison
de nous mentir… Toi, par contre, à peine arrivée, dès la première nuit, il a
fallu que tu te fasses remarquer… Et de façon éclatante…
– Je savais pas… Qu’on n’avait pas le
droit, ça… Je savais pas…
– Tu mens… Tu mens encore… Tu mens tout
le temps… Tu passes ta vie à mentir… Pour ça comme pour le reste…
– Mais c’est pas vrai ! Je mens pas…
Je savais pas… Si, c’est vrai, hein ! Oh, et puis de toute façon…
– De toute façon ?
– Je peux bien dire ce que je veux vous
me croirez jamais… Parce que vous avez décidé que ce serait comme ça… Alors c’est
pas la peine…
– Je t’ai déjà dit de le prendre sur un
autre ton…
– Je… Oui… Excusez-moi…
– Et j’attends…
– Vous attendez ? Vous attendez
quoi ?
– J’attends que tu reconnaisses enfin qu’en
ce qui concerne Valentine…
– Ah, mais non ! Non ! Alors
ça il en est pas question…
– C’est ce qu’on va voir…
– C’est tout vu…
Le vieux s’est levé…
– Laisse-la moi ! Je vais m’en
occuper personnellement… Viens ici, toi ! Viens voir de quel bois je me
chauffe… Allez… On met ce petit derrière à l’air et…
– Alors ? Toujours aussi entêtée ?
– Mais non, mais… Je vous l’ai dit… J’ai
pas… Aïe ! Mais aïe !
– Oui, hein ! Ça fait mal… C’est le
but… Et ça va continuer à faire mal… Jusqu’à ce que tu te décides à dire enfin
la vérité…
– Ouille… Ouille, mais aïe ! Oui, c’est
moi ! Valentine, c’est moi ! je le ferai plus… Je promets…
– Ah, enfin ! C’est quand même
malheureux d’être obligé d’en arriver là, avoue ! Comme si tu pouvais pas
dès le début… Non ?
– Si !
– Bon, mais allez, file ! Et évite
dorénavant de te faire remarquer… Parce que cette fois…
– Alors ?! Qu’est-ce qu’ils te
voulaient ?
– Comme si tu le savais pas…
– Je te l’avais dit de me ramener une
fessée des cuisines cet après-midi… Je te l’avais pas dit ?
– Ben oui, non, mais attends…
– Pourquoi tu l’as pas fait ? T’aurais
pu… Je suis sûre que t’aurais pu si t’avais voulu… T’y as mis de la mauvaise
volonté… Alors, moi… C’est normal, non, avoue…
oh! la peste! voilà qui appelle une vengeance!;) :D
RépondreSupprimerEt la vengeance est un plat qui se mange froid... Elle perd rien pour attendre...
SupprimerBonne journée, Emma... À bientôt...