jeudi 18 octobre 2012

Escobarines: La stagiaire ( 4 )


– Faites voir, Madame ma patronne…
– Pas ici… Pas maintenant… Si quelqu’un rentre…
– Vous aurez le temps… Vous aurez tout le temps de la laisser retomber votre robe… Allez ! Mais allez, j’vous dis ! Plus bas la culotte… Que je me rende compte… Là… Mouais… Mouais… Si ! Elles y sont encore les marques… Oui… Mais il y en a plus pour longtemps avant qu’elles disparaissent… Va falloir en remettre une couche… On le fera ce soir… Après la fermeture…
– Écoute…
– Quoi ? Me dites pas que vous aimez pas... Après ce que j’ai vu…
– Non, c’est pas ça, mais…
– Mais vous avez peur que votre mari s’en aperçoive… Eh ben couchez plus avec… Et puis voilà… Vous avez quand même encore le droit de pas avoir envie… Manquerait plus que ça… De toute façon va bien falloir qu’il s’y fasse… Parce qu’elles lui vont très bien ces jolies couleurs à votre derrière… Et je compte bien faire en sorte que désormais elles y restent en permanence…  

– Il vous tarde qu’on soit à ce soir, hein ?
– Mais non, mais…
– Mais si ! Sans arrêt vous regardez l’heure… Et vous êtes pas du tout à ce que vous faites… Mais alors là pas du tout… Je le vois bien… Vous pensez qu’à ça… Au moment où votre petite vendeuse va honteusement vous déculotter, vous, une commerçante respectée, la fille d’un conseiller municipal de renom, vous coucher en travers de ses genoux et vous flanquer une retentissante fessée…
– Tais-toi !
– Comme vous les aimez… Interminable… Interminable et impitoyable…
– S’il te plaît…
– Une fessée qui vous mettra dans tous vos états… Une fessée au bout de laquelle… Et puis non, tiens ! C’est vous qui allez le dire…
– Me demande pas ça !
– Mais si, vous allez le dire… À quoi ça vous sert de faire votre mauvaise tête puisque de toute façon vous en passerez par où j’ai décidé… Alors ? Une fessée au bout de laquelle vous allez faire quoi ?
– Je vais me…
– Vous ?
– Me caresser…
– Un autre mot…
– Me toucher…
– Un autre… Et puis non… Non… Les autres on va les garder pour la bonne bouche… Pour une autre fois… Vous toucher, oui… Comme une petite folle… Sans la moindre pudeur… Sans la moindre retenue… Parce qu’après une fessée – quand elle vous est donnée bien comme il faut… bien comme vous aimez…  – vous pouvez pas vous empêcher… Il FAUT que vous vous le fassiez… À tout prix… C’est plus fort que vous… Et ça tombe bien… Parce que j’aurais pas cru, mais c’est pas si déplaisant que ça finalement de vous voir faire… Au contraire… J’ai bien apprécié l’autre soir… Si, c’est vrai, hein… C’était trop le top de vous regarder en train d’essayer de vous retenir… De vous empêcher… De pas y arriver… Et d’avoir honte… Non, mais comment vous avez eu honte ! Regardez-moi ! Dans les yeux…
Et comment vous crevez d’envie d’avoir encore honte… Venez !
– Maintenant ? Tout de suite ? Mais… Et le magasin ?
– Ça se ferme un magasin… Allons, venez !

– Avouez, Madame ma patronne, qu’elle a bien des qualités votre petite vendeuse…
– Attends… Parle pas ! Je suis encore toute… Hou la la !
– Des qualités que vous étiez bien loin de soupçonner…
– Tu me feras mourir…
– Et vous n’avez encore rien vu…
– Cette fessée que tu m’as mise ! Non, mais cette fessée !
– Vous l’aviez amplement méritée, non ?
– Et puis tes mots… Ils me rendent folle tes mots…
– J’ai vu…
– Et tes regards après… Pendant que…
– Quelle jouisseuse vous faites, Madame ma patronne !
– J’aurais jamais pensé… Que je pourrais m’abandonner comme ça… Complètement… Devant quelqu’un…
– Et je vous réserve encore bien des surprises…
– Lesquelles ?
– Vous verrez bien…

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