lundi 27 avril 2009

La classe des filles ( 29ème et dernier jour )

Sur le terre-plein en bas c’était des embrassades à n’en plus finir. Des larmes. Des serments…

- On s’écrira, hein !?… On se téléphonera… On se perd pas de vue…

Noëlle, elle, était assise à l’écart, ses sacs entre les jambes, sur la dernière des marches qui mènent à la cour de récréation…

- Qu’est-ce tu fais là toute seule ?

Elle a haussé les épaules. Elle avait pleuré…

- Tu seras chez toi le 12 ?

- Le 12 qui vient, là ?… Oui… Oui… Pourquoi ?

- Je peux passer te voir alors ?

Elle s’est jetée dans mes bras…

- Merci… Oh, merci… Tu viendras, c’est sûr ?

- Si je te le dis…

- Je pars… Je file… Je supporte pas les adieux… Je vais encore pleurer… A bientôt… A bientôt… Je t’aime…

Elle ne s’est pas retournée…




- Bon… Dites, les filles, s’il y en a pour le train de 10h.18, il serait temps qu’elles y aillent… Parce que sinon…

Il y avait Trianne, Jezabel… Et puis nous deux, Cynthia et moi…

On a jeté nos bagages dans les filets. On s’est installées…

- Bon, ben voilà !…

- C’est le plus dur, là, maintenant…

- Oui, ça te met un de ces bourdons…

- Va falloir reprendre la routine…

- Tais-toi !… Tais-toi !… Rien que d’y penser…

- Et le pire c’est qu’on peut même pas se remonter le moral en se disant qu’on remet ça l’année prochaine…

- J’arrive pas à y croire que ça aura plus jamais lieu…

- Faudrait trouver autre chose… Ailleurs… Ca doit bien exister…

- Sûrement !… Mais ce sera jamais vraiment la même chose…

- Sans compter le risque de tomber sur une galère…




Après Angoulême on s’est retrouvées toutes les deux toutes seules, Cynthia et moi…

- Tu sais que j’ai son adresse ?

- A qui ça ?

- A la mère Mac Miche…

- Qu’est-ce que tu vas en faire ?!

- Devine…

- Tu vas quand même pas aller la voir ?

- Je vais me gêner…

- Ca va t’avancer à quoi ?

- A ce qu’elle aura pas le dernier mot… A ce qu’elle aura jamais le dernier mot avec moi…

- Ca peut vous mener loin…

- Et alors ?

- T’es folle !… T’es complètement folle…

- Pas plus que toi avec ta pétasse blonde… Parce que maintenant pour t’en débarrasser de celle-là je te la souhaite bonne… Déjà que t’arrives pas à échapper à ta mère…

- Oui, ben alors ça, c’est comme si c’était fait… Je prends un appart à moi… Que ça lui plaise ou non… C’est décidé… Je reviendrai pas là-dessus…

- Quand ?…

- Tout de suite, là… Dès demain je m’en occupe…

- On en reparlera…




Je ne suis pas rentrée tout de suite. Je me suis inventé deux ou trois courses indispensables. J’ai voulu voir où en étaient les travaux de la piscine couverte. J’ai un peu flâné sous les arcades et puis… il a bien fallu…




Elle m’attendait sur le pas de la porte…

- Alors ?… Alors ?… Ces vacances ?… Raconte !…

- Bien… Oui, bien…

- Ah, tu vois, je te l’avais dit !… J’en étais sûre… Quand on est jeune il faut sortir, s’amuser… Parce que la compagnie d’une vieille femme comme moi – forcément – ce n’est pas tous les jours bien drôle… Si, si !… Ne dis pas le contraire… Même si je fais tous mes efforts pour être aussi peu encombrante que possible… Bon, mais alors raconte !…

- Oh, il y a pas grand chose à raconter, tu sais !… Un stage-découverte, c’est un stage-découverte… On partait le matin de bonne heure… Le plus souvent à pied… Ou à vélo… Plus rarement en car… On passait la matinée à visiter des églises, des châteaux, des moulins… A midi on rentrait déjeuner au manoir ou bien on pique-niquait sur place… Et l’après-midi à nouveau des visites…

- Vous étiez nombreux ?… Vous étiez combien ?

- Une trentaine… A peu près…

- Mais vous faisiez pas que ça quand même !?…

- Oh non !… Non !… On allait à la plage… On se baignait…

- Et le soir ?

- Il y avait la veillée… On discutait…

- Et parmi tous ces garçons t’en as pas trouvé un qui…

- Oh, écoute, maman, je te l’ai déjà dit dix mille fois… Ca, pour moi, c’est vraiment pas la priorité des priorités…

- Et tu as bien raison… Parce que les deux seules fois où tu as voulu t’essayer à la vie de couple… Une catastrophe… Une véritable catastrophe… Bon, mais on va manger… Que tu puisses aller te coucher… Tu dois être vannée après un voyage pareil…

4 commentaires:

  1. une histoire très prenante. je regrette vraiment qu'elle se termine déjà...

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  2. Une solution - à laquelle j'ai songé - pourrait consister à revenir dans cette "école" en l'envisageant du point de vue d'un autre personnage...

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  3. jaf dis
    revenons à cette école!
    Le beau grang Sébastien recontre sa chère copine- que dirais-tu de faire l'école buisionnaire cette a.p. ont irais dans le bois derrière,- dirais pas non! je connais un petit sentier fort intéressant! Où, j'y suis allé à plus d'une reprise- je sais mais il y a une entré seccrète- à bon, montre le moi- viens ont va avoir du fun...
    Pasant sous les branchage les deux tourtereau se retrouvère à l'intérieur d'une belle clairière exentrique.
    Enlève tes vêtements je vais te donner une fessée- pourquoi- parce que tu le mérite, point,exécure toi- bon tu m'a obligé à me mettre ;a poil que vas-tu me faire- te faire cuire les fesses, penche toi, écarte les jambes
    Sébas la flatta d'une contenplation émouvante lui donna quelques tappes tout en la caressant-encore celà m'exite- t'en veux plus bien prend ça. le derrière de Noëlle rougissait à toute les tappas de plus en plus forte, gémissait- encore Sébas tu me fais jouir de plus en plus ne t'arrête pas- t'en veux encore bien tient.
    Sébas se saisie d'une branche encore feuillue continuant de plus belle. Les coups pleuvais sur ce beau petit cul tout rougis où commencait à apparaitre le profil de la branche sur les fesses à Noëlle-T'en désire...
    PLus fort tu vas me faire atteidre l'orgasme, fais moi cuire le cul, les cuisses, puis encore plus fort...

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  4. Merci d'avoir pris la peine de réagir, par un texte de votre cru, à cette école des filles...

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