mardi 3 mars 2020

Les fessées d'Aurélie (4)



Source de l’illustration : Engin Akyurt sur Pixabay

Ça a d’abord été quelques claques. Par-dessus la culotte. Pas très fortes, mais un peu quand même.
Il a précisé.
‒ Histoire de préparer le terrain. De le rendre réceptif.
Ça a duré. Un peu plus fort. Encore un peu plus fort. Pas désagréable. Et même plutôt agréable. De plus en plus agréable. Sans que je le veuille vraiment, d’instinct, mes fesses se sont tendues vers lui. Et c’est devenu humide entre elles. Je me suis abandonnée. C’était bon. J’étais bien. Si bien.

Ça s’est arrêté. Et j’ai intérieurement poussé un profond soupir de désappointement. « Oh, non ! Pas déjà ! »
Il s’est passé un long moment. Avec sa présence silencieuse, là, derrière. Et ses yeux sur moi. Forcément. Sur ma croupe offerte.
Insupportable, cette attente. Cruelle. Elle a enfin cessé. Il a glissé ses pouces, de chaque côté, à hauteur des hanches, sous l’élastique de ma culotte. Il l’a lentement, très lentement, descendue.
Et il a constaté.
‒ Tu mouilles ! Tu mouilles comme une petite cochonne !
Et la honte m’a brusquement envahie. Une honte soudaine, profonde, ravageuse. J’étais là, les fesses à l’air, la chatte trempée, devant un type qui avait la moitié de mon âge, que je laissais me reluquer tout son saoul et me punir comme une gamine infernale. Oh, oui, j’avais honte ! Comment j’avais honte ! Mais qu’elle était délicieuse, cette honte ! Elle me rendait heureuse ! Oui, heureuse !
‒ Tu as un très beau cul !
Qu’il s’est mis à fesser vigoureusement. Méthodiquement. S’employant à en couvrir toute la surface. De plus en plus fort. De plus en plus vite. Mal ! Si mal ! Mais bon ! Si bon ! J’ai bondi du derrière. J’ai râlé. J’ai sangloté. Et j’ai clamé ma jouissance. Sans la moindre retenue. Sans la moindre pudeur.

J’ai repris tant bien que mal mes esprits, la joue appuyée contre la petite table devant moi. Mes fesses étaient brûlantes. Des ondes de plaisir continuaient à m’envahir, m’arrachant, de temps à autre, un soupir ravi.
Il m’a passé une main dans les cheveux. M’a caressé les paupières, la joue, les lèvres. Je me suis emparée de sa main. L’ai embrassée.
‒ Merci !
On s’est souri.

Et il est retourné me regarder.
‒ Tu marques beaucoup. Énormément.
Il a longuement épousé les contours de ma fessée. Du bout du doigt. Et je l’ai laissé faire, les yeux mi-clos. Ça me battait obstinément dans le derrière. Délicieusement douloureux.

‒ Aurélie ?
‒ Oui ?
‒ Faudrait y aller. On va être en retard.
Le boulot. Le bureau. J’avais complètement oublié. Hors du temps.
Il n’a pas voulu que je remette ma culotte.
‒ Je la garde. En souvenir.
Et il l’a enfournée dans sa poche.
‒ Je pars devant. Qu’on n’arrive pas ensemble…
Je me suis levée. J’ai agrafé ma jupe.
Un dernier coup d’œil, attendri, à la chambre.
Et je suis descendue.

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