– Bon,
alors ? Ils se décident ? Ils nous la flanquent cette
fessée ? Qu’on en finisse… On va pas passer la nuit là…
– Ce
sont des mecs… Ils se rincent l’œil… C’est de bonne guerre…
– De
bonne guerre… De bonne guerre… C’est vite dit…
– Ben
oui ! Si ! Parce qu’on n’est vraiment pas en situation
de protester… Ils en profitent…
– Dans
une drôle de galère quand même on est allées se fourrer…
– TU
es allée nous fourrer…
– Il
y aurait dû y avoir personne ici normalement…
– Oui,
ben il y avait… La preuve !
– On
sait même pas qui ils sont ces deux types en plus… Peut-être son
frère à la nana… Et l’autre c’en est sûrement un qui la
saute…
– Qu’est-ce
ça peut foutre qui ils sont… Moi, tout ce que je vois, c’est
qu’ils nous sont tombés dessus dans une villa qu’est pas à
nous… Où on avait rien à foutre… Et les mains plongées dans un
coffre à bijoux qu’on avait extirpé de dessous la pile de draps…
En prime !
– C’était
les lettres que je cherchais…
– Oui,
ben ça, je sais… N’empêche que les apparences sont contre nous…
Et que ça pourrait nous coûter cher… Très cher…
– Ça
fait mal, tu crois, les fessées ?
– En
principe, on t’en donne pas pour te faire du bien…
– Comment
j’ai la trouille !
– On
va pas en mourir non plus…
– On
peut peut-être encore…
– Quoi
donc ?
– Leur
dire que finalement, tout bien réfléchi…
– Ah,
ça, c’est sûr… On peut… On a le choix… Ils nous l’ont
assez répété… Alors, si tu préfères, on les laisse appeler les
flics… Il y a pas de problème… Si le scandale te fait pas peur…
Seulement tu vas t’en sortir comment avec Olivier ? « Attends,
mon chéri, je vais t’expliquer… C’est tout simple, tu vas
voir… Je te fais cocu depuis des années… Avec un type auquel
j’ai écrit… Beaucoup… Il y en a des pages et des pages… Qui
sont tombées entre des mains malveillantes… On me menace… On me
fait chanter… J’ai voulu prendre le problème à la racine du
coup… Aller les récupérer les lettres… »
– C’est
bon…
– Il
apprécierait Olivier… Non ? Tu crois pas ?
– C’est
bon, j’te dis…
– Elles
ont quand même de beaux petits culs, hein ?
– Ah,
ça ! Faudrait vraiment être de mauvaise foi pour prétendre le
contraire…
– De
charmants petits fessiers qu’on va malheureusement être obligés
de faire rougir…
– Ce
qu’elles ont amplement mérité… Elles ont vraiment été très
très vilaines…
– Bon…
Ben, allez, alors ! On procède comment ?
– T’en
opères une et moi l’autre ?
– Ça
me paraît pas mal, oui…
– De
laquelle tu veux t’occuper ?
– Spontanément,
comme ça, j’aurais tendance à dire la blonde, mais à la
réflexion…
– Ça
se discute, oui… Parce que, à l’évidence, la brune a quelque
chose de plus viscéralement sensuel…
– Et
a une peau qui doit marquer beaucoup plus…
– D’un
autre côté la blonde…
– A
un petit je ne sais quoi que l’autre n’a pas… C’est vrai
aussi…
– Pas
évident, hein ? Qu’est-ce qu’on fait ? On tire au
sort ?
– On
tire au sort… Pile tu t’occupes de la brune… Face de la blonde…
– Attends !
Non… Attends ! On est bien cons dans notre genre… Et si on
leur donnait deux fessées ? Une chacun à chacune ?
– Génial !
Tope là ! Bon, ben allez, mes chéries, en place pour le
quadrille…
– C’est
bien ce qu’on disait… Elle a drôlement marqué, regarde !
– Faut
dire aussi que t’y es allé de bon cœur…
– Ah,
ben attends ! Si on veut que ce soit efficace… Qu’elles
soient pas tentées de recommencer…Et toi ? Fais-la voir !
Tourne-lui le derrière vers moi… Ah, oui… Oui… Il y a pas de
comparaison… Ça s’est pas vraiment ancré… Mais c’est aussi
parce que t’as tapé bien plus au large que moi… C’est moins
concentré au même endroit… Alors forcément… Elle a dû
beaucoup moins le sentir passer la tienne en fait…
– C’est
pourtant elle qu’a crié le plus fort…
– Parce
qu’elle est douillette…
– Bon,
mais allez, on échange ?
– On
échange… Allez, en position, Mesdames… Deuxième mi-temps…
(à suivre)
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