21 juillet
– Les
jours se suivent…
– Et
se ressemblent… Les nuits plutôt…
– Si
je m’étais attendue à ça !
– Et
moi donc !
– Heureusement
qu’on nous a reléguées un peu à l’écart, avec nos chers et
tendres… Parce que si on avait empêché Geneviève et Jacques de
dormir toutes les nuits comme ça ils auraient sûrement pas
apprécié…
– On
aurait peut-être eu droit à une fessée…
– Tu
rigoles… N’empêche… Charles, je crois bien que ça le démange
quelque chose bien de m’en flanquer une maintenant…
– Ah,
oui ? Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
– C’est
parce que… Cette nuit… En levrette on l’a fait… Et, à deux
ou trois reprises, il m’a lancé une série de petites claques sur
les fesses… Oh, pas bien fortes… Juste comme ça… Mais il l’a
fait… Et jamais ça lui était arrivé avant… Alors ce que j’en
conclus…
– Eh,
c’est que ça les travaille tout ça nos petits maris, on dirait…
Parce que moi, de mon côté, ça s’est mis à le fasciner,
brusquement, mon petit trou de derrière… Il s’en est approché…
Il l’a titillé… Sans trop oser encore quand même… Il sait pas
trop comment je vais réagir… Mais ça le démange… Et si je le
laisse faire…
– Tu
vas le laisser faire ?
– Il
y a toutes les chances, oui… C’est pas si désagréable que ça à
ce qu’il paraît… Et il y a des nanas, une fois qu’elles y ont
goûté, elles peuvent plus s’en passer… Alors si ça peut nous
remettre sur les rails tous les deux… Ce serait pas du luxe… Et
toi, la fessée ?
– Oui,
ben alors là il peut toujours courir… Il y a pas de risque…
11 heures 30
Mélanie
a passé la tête…
– Ah,
t’es là…
J’étais
là, oui… Je prenais un bain… Un bon bain bien voluptueux…
– Tu
veux quelque chose ?
– Oui…
Non… C’est-à-dire… T’en as pour longtemps ?
– Moi,
tu sais, les bains, en général, je savoure… Pourquoi ?
– Non…
C’est parce que… À moins que… Ça t’ennuierait que je vienne
dans la baignoire avec toi ?
– Non…
Non… Bien sûr que non… Il y a largement de la place pour deux…
Elle
ne se l’est pas fait répéter deux fois… Elle s’est
déshabillée… En me tournant le dos… Et en terminant par la
culotte… Elle avait les fesses écarlates… Tachées, par
endroits, de jaune, de noir ou de violacé…
– Oh,
la la ! Eh ben dis donc !
Elle
a enjambé le rebord de la baignoire… S’est laissée glisser… A
appuyé sa nuque sur le carrelage derrière elle… Fermé les yeux…
Ses seins, aux pointes légèrement tendues, ont doucement ballotté
au gré des remous…
– Ça
sert à rien finalement…
– Qu’est-ce
qui sert à rien ?
– Ben
ça ! Qu’il me donne des fessées… Il y a rien du tout qui
change… Je suis toujours pareille… Je comprends pas… Non… Je
comprends pas… Avec Gabriel…
– Qui
c’est Gabriel ?
– Le
type qui s’est occupé de moi, là… Ça en parle dans le bouquin…
Comment elles me faisaient peur ses fessées… Il suffisait qu’il
menace de m’en donner une et j’arrêtais aussi sec de faire ma
conne… Tandis que là… Ça fait même l’effet inverse des fois
on dirait…
– Peut-être
qu’il est pas assez sévère Jacques…
– Oh,
non… C’est pas ça, non… Pas du tout… Il y a quelque chose en
lui quand il te parle… Ou qu’il te regarde… Qui fait bien plus
peur qu’avec Gabriel… Et il fait bien plus mal quand il tape…
Non, c’est pas ça… Non… Maintenant peut-être que ça va finir
par venir à force… Je sais pas…Parce qu’il m’en a jamais
donné que quatre pour le moment des fessées…
– Quatre ?
– Oui…
Il y en a deux t’as pas su… T’étais pas là… Christine non
plus…
– C’était
quand ?
– L’après-midi…
Avant-hier… Et puis aussi hier…
– Deux
dans la même journée… Et deux jours de suite… Je comprends
mieux l’état de ton derrière ! Et… ils étaient là Gilles
et Charles ? Ils ont vu ?
– Je
sais pas… Peut-être… Je crois pas… Mais ils ont entendu…
Forcément… Ils étaient sous la tonnelle… Elle est juste en face
la chambre… Et comme la fenêtre était ouverte…
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