Félix
Vallotton. Die Ruhe der Modelle
– Je
comprends pas.
– Il
y a rien à comprendre. Je te quitte. Voilà. c’est tout.
– Mais
pourquoi ?
– Parce
que… Ça a été une belle histoire, nous deux. Une très belle
histoire. Mais même les plus belles histoires ne peuvent pas durer
éternellement.
– Tu
m’aimes plus, quoi ! C’est ça, hein ?
– Moins.
– Mais
pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce qui te
plaît plus en moi ?
– Mais
rien du tout. C’est pas la question.
– C’est
quoi, alors, la question ? T’as rencontré quelqu’un ?
– Oui.
– Ah,
nous y voilà ! Qui c’est ?
– Ça
n’a pas d’importance qui c’est.
– Ah,
si, ça en a, si ! Beaucoup. Elle a quel âge ?
– Vingt-huit.
– Elle
est mieux que moi ?
– Elle
est différente.
– Blonde ?
Brune ?
– Qu’est-ce
que ça peut faire ?
– Si,
ça fait. Elle te lèche bien ?
– Écoute,
Flora…
– Oui,
forcément. Ça te fait complètement grimper aux rideaux, ça. Tu
l’as rencontrée où ?
– Sur
Internet.
– Ah,
ben d’accord ! Ce qui veut dire que, même en étant avec moi,
tu cherchais déjà ailleurs. Qu’est-ce c’était comme site ?
Tu cherchais quoi ?
– Quelque
chose qui t’a jamais branchée.
– Mais
quoi ? Dis ! C’est agaçant à la fin.
– J’ai
trop besoin de flanquer des fessées à quelqu’un.
– Mais
pourquoi tu m’as pas demandé à moi ?
– On
en a parlé. À plusieurs reprises. T’as jamais réagi.
– Parce
qu’on évoquait ça comme ça. En l’air. T’étais pas
explicite.
– Parce
que t’étais pas réceptive.
– Que
tu dis !
– Tu
le cachais bien alors !
– C’est
vrai qu’a priori c’était pas le genre de choses qui
m’attiraient, mais j’aurais su quelle importance ça avait pour
toi…
– Tu
m’aurais fait la charité.
– Mais
pas du tout enfin ! J’aurais été heureuse de te faire
plaisir. Tu sais bien comment ça m’excite de te sentir excitée.
– Mais
pas pour ça !
– T’en
sais rien du tout. On a jamais essayé. Essaie ! Vas-y !
Essaie !
– Effectivement !
– Ah,
tu vois !
– D’autant
que je t’ai pas ménagée.
– Et
j’ai pas fait semblant, hein ! À aucun moment j’ai fait
semblant.
– Je
sais, oui. J’ai vu. Mais, Flora…
– Oui.
Quoi ?
– Faut
que je te dise quelque chose. Il y a jamais eu d’autre nana. Et
j’ai jamais eu l’intention de te quitter.
– Hein !
Mais pourquoi t’es allée inventer une histoire pareille ?
– Parce
que sinon, tu ne te serais offerte que du bout des fesses, tandis que
là !
– Oh,
la garce ! Non, mais quelle petite saloperie tu fais !
C’est toi qu’en mérites une, oui ! Et je peux te dire que
tu vas prendre cher.
Excellent ! Je rigole toute seule devant l'ordi.
RépondreSupprimerOn peut parfois emprunter des chemins très tortueux pour arriver à ses fins… ;)
RépondreSupprimerDans l’amour, la communication c’est tout xDD
RépondreSupprimerMais elle peut prendre tellement de formes différentes…
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