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– Ah,
il y a foot… T’es pour qui ?
– Paris,
bien sûr.
– C’est
les blancs ?
– Non.
Les blancs, c’est Madrid.
– Je
suis pour eux alors. Chacun les siens comme ça !
Et
elle a bruyamment manifesté son soutien, encourageant, du geste et
de la voix, les joueurs espagnols. S’enthousiasmant de chacune de
leurs offensives. Se prenant la tête à deux mains quand le tir de
l’un ou l’autre d’entre eux passait au-dessus de la barre
transversale.
À
la mi-temps, elle est allée nous chercher deux bières dans la
cuisine, est venue se rasseoir.
– Pourquoi
il y a pas de buts ? C’est parce qu’ils sont nuls ?
– On
peut voir ça comme ça.
– Ou
bien alors, c’est parce qu’on les encourage pas assez. Si,
sûrement que c’est ça ! Oh, mais alors là, ils vont voir…
Jusqu’au stade, là-bas, on va m’entendre.
Et
elle a tenu parole. Hurlant des encouragements à pleins poumons.
Sautant à pieds joints sur le canapé. Insultant l’arbitre.
– Vendu !
Coquecigrue ! Cocu ! Eunuque !
Elle
s’est approchée de l’écran, presque à le toucher, elle a
relevé haut son maillot et… Ronaldo a marqué.
– Il
y est ! Il y est ! T’as vu ça ? Je l’ai
complètement déconcentré le goal. Il me matait les seins et, du
coup, il regardait pas le ballon. Trop forte, la fille !
L’égalisation
de Cavani l’a mise en rage.
– C’est
pas mérité, attends ! Ils jouent comme des savates, les
tiens ! J’espère qu’on les paye pas au moins ?
– Oh,
une misère !
– Ah,
tu me rassures. Bon, mais tu détournes mon attention, là. Fiche-moi
la paix. Ils ont besoin de moi, mes blancs.
Et
elle est retournée dans le match. Elle a vociféré, s’est
époumonée. Levée. Rassise. Relevée. Elle a, une nouvelle fois,
montré ses seins à l’écran et… Casemiro a marqué.
– Et
là, pas calmé ? J’en fais ce que je veux de ce goal. Tout ce
que je veux. Il en peut plus de me les voir, mes nénés. Ah, si,
c’est ça, si ! Deux fois, tu vas quand même pas me dire que
c’est une coïncidence !
J’ai
rien dit du tout. J’ai attendu, désabusé, la fin du match et j’ai
éteint la télé.
Elle
est venue se blottir contre moi.
– T’es
fâché ?
– Non.
– Si,
t’es fâché. Je le vois bien. C’est parce qu’ils ont perdu ?
J’ai
haussé les épaules.
– Parce
que je les ai fait perdre ? Que c’est à cause de moi ?
– T’y
es pour rien.
– Ah,
ben si, si ! T’as bien vu. C’est grâce à moi les deux
buts. Je suis désolée. Surtout que c’était des Français. Je me
suis laissée emporter. Je le ferai plus la prochaine fois. Je te
promets.
– Oui,
oh, la prochaine fois… Ça risque de nous mener aux calendes
grecques, ça.
– Punis-moi
alors ! Mais si, punis-moi, allez ! Ça te fera du bien…
Elle
a baissé sa petite culotte et elle est venue, d’elle-même,
prendre place en travers de mes genoux.
– Allez,
vas-y, tape ! Tant que tu veux. Aussi fort que tu veux.
Je
ne me le suis pas fait répéter deux fois.
Ben, je veux lire la fessée, moi !
RépondreSupprimerAu prochain match du PSG en coupe d'Europe, peut-être… ;)
SupprimerFessée de plus ou de moins, ça n’empêche que Real est le plus grand club de l’Histoire xD
RépondreSupprimerUn grand salut de l’Ukraïne pour tous les habitués
Attention! Il y a peut-être des Barcelonais qui traînent par ici ;)
SupprimerUn grand bonjour à l'Ukraine…
Beuh... pas le même genre; un fessier rouge sous le t-shirt blanc, c’est le top xDD
RépondreSupprimerC'est vrai que ça fait ressortir les coloris…
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