Franciszek Zmurko.
Wspolczesne malarstwo polskie
Jasmine ne lui
laisse pas le temps d’arriver jusqu’à sa place, de s’asseoir.
– Ben,
qu’est-ce que t’as ce matin ?
– Hein ?
Mais rien. Rien. Pourquoi ?
Émilie et Clotilde
font aussitôt chorus.
– Ah, si !
Si ! T’as quelque chose, si ! Tu fais tout heureuse. Tout
épanouie. T’as rencontré le grand amour ou quoi ?
Lui, là-bas, il a
levé la tête. Il sourit. Il s’approche. Il plonge ses yeux dans
les siens.
– En tout
cas, quoi que ce soit qui vous ait mise dans cet état-là, Mélanie,
cela vous va à ravir.
Elle se trouble. Il
fixe ses mains qu’elle ne parvient pas à empêcher de trembler.
Ça
a eu lieu. C’est là, tandis qu’elle se penche sur ses dossiers,
plus présent encore que si ça avait vraiment eu lieu. C’est là,
entre elle et lui. Il l’a vraiment grondée. Il a vraiment glissé
ses doigts sous l’élastique de sa culotte. Il la lui a vraiment
descendue. Elle lève les yeux sur lui. Il sait, elle en est sûre.
Ils savent. C’est leur secret. Si humide et si chaud entre ses
cuisses.
* *
*
Elle
se fait longuement attendre avant de le laisser enfin venir. Pousser
la porte de sa chambre. S’avancer. Se planter devant elle, assise
sur le bord de son lit.
– Tu
pourrais au moins te lever, non ?
Elle
obtempère aussitôt.
– Ah,
oui. Oui. Pardon. Je suis désolée.
Du
bout de l’index, il lui soulève le menton, l’oblige à le
regarder.
– Tu
t’es soustraite à ta punition hier soir.
– Non.
Enfin si, oui, mais c’est parce que…
– Je
me fiche pas mal de savoir pourquoi. Le fait est que tu t’y es
soustraite. Oui on non ?
– Oui.
– Pour
ça aussi tu vas devoir payer.
– Je
le ferai plus.
– Et
cher. Déshabille-toi !
Elle
obéit.
– Tout !
T’enlèves tout. Je te veux nue comme au premier jour.
Elle
se dévêt et elle reste là, bras ballants devant lui. Lui, qui
prend tout son temps pour la détailler. Des pieds à la tête et de
la tête aux pieds. En s’attardant sur les seins qu’il soupèse
du regard. En scrutant, sans la moindre vergogne, la douce encoche
ciselée sous la fine résille ajourée.
Il
la fait doucement tourner sur elle-même.
– Mais
ce n’est pas ce côté-là, aussi enchanteur soit-il, qui nous
importe aujourd’hui.
Une
main se pose sur ses reins. Y louvoie. S’empare de l’une de ses
fesses. Qu’il palpe. Qu’il s’approprie. De l’autre.
– Prête ?
Elle
fait signe que oui. Oui.
Il
la cale contre sa cuisse, il passe un bras autour de sa taille et il
lance une première claque. À toute volée. Tout aussitôt suivie
d’une multitude d’autres. Comme ça, debout. De plus en plus
vite. De plus en plus fort. Ça fait mal. Ça brûle. Ça mord. Elle
sanglote. Elle crie.
– Arrêtez !
S’il vous plaît ! Je vous en supplie ! Arrêtez !
Elle
ne veut pas. Qu’il arrête. Elle ne veut pas.
C’est
pourtant ce qu’il finit par faire.
– Là !
Mais ce n’était qu’une simple mise en bouche. Maintenant on
passe aux choses sérieuses.
Il
la pousse vers le lit. Il l’y fait allonger. Il décroche sa
ceinture. Il la lui promène tout au long des cuisses. Il la lève.
Elle ferme les yeux. Il l’abat. Elle les rouvre. Et elle jouit dans
les siens.
Alors au réveil, sans ma perf de caféine, comment dire, heu, j'ai chaud...
RépondreSupprimerVaudrait peut-être mieux que je programme les mises en ligne le soir, alors? ;)
RépondreSupprimerMerci pour ce récit. Mais hum.... je pense avoir un peu de fièvre moi.
RépondreSupprimerC'est vrai que la ceinture...ca fait longtemps que je ne l'ai pas sentie... Il me faut remedier à ça... Vous m'avez donner envie
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerIl va falloir penser à faire rembourser les textes qui donnent de la fièvre par la sécurité sociale. ;)
RépondreSupprimerNon! Puisque le remède évident s’avère beaucoup moins cher que les médicaments xD
SupprimerUne solution serait que la Sécurité Sociale remplace les remboursements par des fessées, mais uniquement pour les volontaires.
RépondreSupprimerHa mais publiez quand vous voulez, moi je lis le matin. Donc ça ne change rien pour moi.
RépondreSupprimerConfidence pour confidence, moi aussi, en général, je lis le matin. ;)
RépondreSupprimer